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Grosse surprise en Coupe de France: le PSG éliminé par Nice aux tirs au but

Les Aiglons défieront Marseille en quarts de finale.

Temps de lecture: 4 min

Champion à terre ! Le Paris SG, double tenant du titre, a chuté lundi aux tirs au but contre Nice (0-0, 6-5 aux t.a.b.), une élimination dès les 8es de finale de la Coupe de France qui inquiète pour la suite de sa saison.

Le gardien Marcin Bulka, prêté cette saison par… le PSG, a arrêté les tentatives de Leandro Paredes et Xavi Simons pour qualifier des Niçois récompensés pour leur solidarité.

Le « Gym », en quart de finale de Coupe pour la première fois depuis 2011, va affronter Marseille pour une place dans le dernier carré.

En face, Gianluigi Donnarumma, le héros de l’Italie dans cet exercice en demi-finale et en finale de l’Euro l’été dernier, n’a stoppé qu’un tir au but, celui d’Andy Delort.

Il a été trompé par une « Panenka » du défenseur Dante, à la septième tentative niçoise, un geste plein d’audace qui a mis en lumière tout ce qui a manqué au PSG durant la soirée : du panache.

Ces dernières années, la « Vieille dame » a toujours réconforté le PSG, finaliste sans discontinuer depuis 2015. Sa dernière élimination prématurée remontait à janvier 2014, en 16e contre Montpellier.

Cette fois, la doyenne des compétitions a renvoyé au visage des Parisiens leurs faiblesses du moment : c’est une claque qu’ils viennent de recevoir, à deux semaines du 8e de finale aller de Ligue des champions contre le Real Madrid.

Toujours insipide

Certes, plusieurs cadres, attendus face aux Espagnols, ont manqué à l’appel contre les Aiglons, comme Marquinhos, Angel Di Maria et Achraf Hakimi, retenus en sélection, ou Neymar et Sergio Ramos, blessés.

L’attaquant superstar Kylian Mbappé a lui débuté la rencontre sur le banc, et n’est entré qu’à la 64e minute.

Mais l’entraîneur Mauricio Pochettino aime répéter qu’il n’y a pas d’excuses pour ne pas être performant avec le maillot rouge et bleu.

Avec Lionel Messi sur le terrain, son équipe aurait dû montrer beaucoup plus, d’autant qu’elle a bénéficié d’une semaine complète d’entraînement pour se préparer.

L’insipide première période a rappelé l’étendue du chantier, mais aussi le peu de progrès que montre le PSG dans sa mission de produire un jeu plaisant.

La suite a été un peu meilleure, grâce à l’entrée de Mbappé qui a décoincé ses coéquipiers. « Kyky » a même trouvé la barre dans le temps additionnel (90e+2).

Les inquiétudes ne font que s’accumuler pour le PSG avant le Real, d’autant que cette sortie de route rappelle celle contre Guingamp en 8e de finale de la Coupe de la Ligue en janvier 2019, annonciatrice de l’humiliation subie face à Manchester United en 8e de C1 deux mois plus tard.

Les seules émotions du début de soirée ont été ressenties à la lecture de la feuille de match et lors du tirage au sort effectué avant le coup d’envoi.

La présence surprise de Mbappé sur le banc des remplaçants a fait écarquiller les yeux des observateurs, aussi bien que la perspective d’un quart contre Marseille a réveillé de vieilles rivalités dans le camp des supporters.

Messi impuissant

Mais sur le terrain, une fois la balle la mise en jeu, ni les Parisiens, ni les Niçois, n’ont proposé un spectacle digne d’une affiche entre le premier et le deuxième de Ligue 1.

Il a fallu attendre la dernière minute de la première période pour voir le PSG cadrer une frappe, par Messi, sans danger pour le gardien Marcin Bulka (45e).

Le ballon a bien circulé d’un côté à l’autre, mais sans les qualités de percussion de Neymar, ou la vitesse de Mbappé, voire les percées d’Achraf Hakimi, la boîte à malices des Parisiens était bien vide.

Le public, limité par la jauge gouvernementale à 5.000 personnes, ne s’y est pas trompé quand il a acclamé « Kyky » lorsqu’il a débuté son échauffement en bord de pelouse (55e).

La superstar semblait être la seule solution pour une équipe qui venait de concéder une grosse occasion (47e), lorsque Justin Kluivert s’est présenté face à Gianluigi Donnarumma.

L’entrée en jeu de Mbappé (64e), à la place de Mauro Icardi, a redynamisé les Parisiens, d’un coup plus offensifs et qui ont essayé d’éviter les tirs au but. Mais face à des Niçois bien regroupés, il n’y a pas eu de miracle en fin de match, comme souvent ils l’ont fait ces derniers mois.

 

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