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Coronavirus: quatre facteurs de risque qui peuvent entraîner un covid long

Une récente salve d’études fournit de nouveaux éléments sur les causes et la fréquence de cette pathologie.

Temps de lecture: 2 min

Difficile à définir scientifiquement, le covid long est de mieux en mieux cerné. Il se caractérise par la persistance de symptômes – fatigue, essoufflement, perte d’odorat… – plusieurs mois après une infection au covid. Cette définition est très vague, ce qui prête à de vives polémiques scientifiques. Y a-t-il un seul « covid long » ou différentes pathologies d’origine variée ? Faut-il y voir des causes plutôt psychologiques ou physiologiques ?

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Plusieurs études récentes plaident pour la seconde piste. L’une, publiée fin janvier dans la revue Cell et effectuée sur plusieurs centaines de patients diagnostiqués au covid, suivis durant plusieurs mois, montre plusieurs points communs chez ceux finalement atteints de symptômes durables.

-Un diabète de type 2 préexistant.

-Des niveaux élevés du virus Sars-CoV-2 dans le sang.

-La présence du virus d’Epstein-Barr dans le sang, un virus notamment à l’origine de la mononucléose.

-La présence d’auto-anticorps dans le sang, des anticorps qui se retournent contre l’organisme lui-même.

Une autre étude, publiée dans la revue Gut et réalisée à Hong Kong auprès d’une centaine de patients, montre que les symptômes du covid long sont associés à une perturbation durable de l’équilibre microbien dans l’intestin.

Ces travaux donnent des pistes prometteuses mais doivent être pris avec précaution : le nombre de personnes examinées reste faible et il faudra d’autres études pour confirmer ces conclusions. Même dans ce cas, on devra encore établir un mécanisme direct de cause à effet.

 

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6 Commentaires

  • Posté par Coppens Jean-pierre , mardi 1 février 2022, 9:38

    Quand on ne comprend pas, on cherche à comprendre, c’est la base même de la recherche scientifique. Le contraire du crétinisme d’Ernotte. Et, après des années, on peut trouver des choses étonnantes, comme dans un article de la revue Science de janvier : des chercheurs américains ont mis en évidence la responsabilité du virus de la mononucléose (Epstein-Barr virus) dans le mécanisme immunitaire pouvant conduire à la Sclérose en Plaques. Ne pas rejeter ce qu’on ne comprend pas. Mais, au contraire chercher à comprendre, nous aidera à trouver des solutions thérapeutiques.

  • Posté par Ernotte Sébastien, mardi 1 février 2022, 8:49

    Lol,2 cas de covid long documentés en belgique. AFP encore un fois. Only for crédules

  • Posté par massacry olivier, mardi 1 février 2022, 18:44

    Et encore un déni de realite d'Erntotte-tête-de-linotte: <https://threadreaderapp.com/thread/1478611650760437765.html>, <https://twitter.com/Grompf3/status/1487139660400898048>, <Bien que le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) soit considéré comme un pathogène respiratoire, une myriade de complications neurologiques, notamment la confusion, les accidents vasculaires cérébraux et les troubles neuromusculaires, se manifestent pendant la COVID-19 aiguë. De plus, des maladies telles que les troubles de la concentration, les maux de tête, les troubles sensoriels, la dépression et même la psychose peuvent persister pendant des mois après l'infection, dans le cadre d'une constellation de symptômes désormais appelés Long Covid. Même les jeunes atteints d'une maladie initiale légère peuvent développer des syndromes neuropsychiatriques aigus COVID-19 et Long Covid. > (Science, 20 janvier2022)

  • Posté par Rabozee Michel, mardi 1 février 2022, 9:40

    Pouvez-vous citer vos sources pour n'avoir que 2 personnes avec Covid long en Belgique ? Car les divers rapports mentionnent plutôt (pour le variant delta en tout cas) 1 personne sur 2 infectée et tombée bien malade qui reste avec un COVID long au minimum pour 3 mois (cf. https://www.rtbf.be/article/coronavirus-de-longue-duree-pratiquement-un-belge-sur-deux-a-toujours-des-symptomes-3-mois-apres-linfection-selon-une-etude-de-sciensano-10901570 et https://www.sciensano.be/sites/default/files/report_final_edited_fr.pdf ==> "Le pourcentage de personnes souffrant du COVID de longue durée estimé dans cette étude représente une incidence cumulée des nouveaux cas de COVID de longue durée pendant la période étudiée : parmi les participants infectés à la COVID-19 entre le 30/04/2021 et le 20/06/21, 47% vont déclarer un COVID de longue durée 3 mois après leur infection, c’est à dire entre le 02/08/2021 et le 22/09/2021."

  • Posté par Carre Stany, mardi 1 février 2022, 8:45

    Difficile à définir mais on ne fait que quatre petits paragraphes sur le sujet. Ce n'est plus le journal Le Soir c'est le journal Le Covid.

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