Coronavirus: un nouveau pic d’infections n’est pas exclu à cause d’un sous-variant d’omicron
Alors que la situation semblait s’apaiser ces derniers jours, un rapport du Laboratoire national de référence montre que le nombre d’infections par le nouveau sous-type BA.2 a doublé. Un nouveau pic pourrait survenir d’ici un mois.

Selon le rapport du Laboratoire national de référence (UZ Leuven & KU Leuven), lors de ces deux dernières semaines – du 17 au 30 janvier –, une augmentation significative a été notée dans le nombre d’échantillons avec les sous-variantes BA.2 et BA.1.1. La variante originale d’omicron (BA.1) aurait culminé vers le 12 janvier.
Au cours de la semaine du 24 janvier, BA.1 et BA.1.1 représentaient ensemble 90,1 % des échantillons, ce qui représente une baisse. Delta est également en déclin, avec seulement 4 % des échantillons restants. Le grand gagnant s’avère être BA.2, qui voit sa part dans le nombre de tests analysés doubler à 5,8 %. « Cette évolution se traduira par le fait que BA.2 deviendra dominant au cours du mois prochain et déclenchera peut-être une nouvelle augmentation du nombre d’infections au cours de la même période », a-t-il déclaré.
« Le nombre d’infections dans notre pays semble avoir atteint un pic, mais il reste possible que la forte circulation virale se prolonge pendant un certain temps en raison de la montée du nouveau sous-type d’omicron », lit-on. « A ce stade, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que nous ayons un deuxième pic de contaminations de BA.2, qui semble avoir un taux de transmission plus élevé que BA.1. »
Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. La nouvelle évolution serait atténuée par une immunité croisée attendue entre les différents sous-types d’omicron. « A ce stade, rien n’indique non plus que ces sous-types différeraient significativement de BA.1 en matière de pathogénicité et d’efficacité du vaccin », indique le rapport.
Omicron a actuellement quatre sous-variants : BA.1, BA.1.1, BA.2 et BA.3. La variante originale BA.1 fait son retour dans notre pays, BA.3 n’est que très anecdotique et BA.1.1 et BA.2 ont le vent en poupe. La différence génétique entre BA.1 et BA.1.1 est très faible, il n’est donc pas prévu que BA.1.1 ait un impact majeur sur l’évolution future de la pandémie dans notre pays s’il devient dominant. C’est différent avec BA.2. Cela diffère considérablement, de sorte qu’il peut même y avoir une réinfection avec le nouveau sous-type.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
a quoi ça sert ce type d'information ? A booster le moral de la population ? A augmenter leur confiance en les vaccins ?
A faire réfléchir ? (oups, pardon, tout est fini...)