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Les commerçants chinois au chevet de la «fièvre du cobalt»

Dans toutes les cités minières du Congo, les Chinois font désormais partie du paysage, pas trop aimés mais acceptés car ils ont mis la société de consommation à la portée des plus pauvres.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 3 min

La fièvre du cobalt a rongé Kolwez et finira sans doute par la détruire. Après avoir négocié leurs contrats à Kinshasa, les grandes entreprises chinoises ont fait comme tous les « miniers » : prendre possession du terrain, le clôturer, louer des gardes, amener des engins géants qui éventrent la terre rouge. Les remblais de la société Comus (Compagnie minière de Musonoi) barrent l’horizon et s’avancent inexorablement en direction du centre.

En s’approchant des terrils, on distingue des silhouettes qui grattent les remblais, poussent des brouettes chargées de gravats : les creuseurs congolais sont partout, ils ont soudoyé les gardes pour se glisser derrière les clôtures et ramasser les restes de l’exploitation industrielle. Leurs enfants se glissent dans d’étroits boyaux, en ressortent blancs de poussière, leur butin dans des sacs de jute.

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