Coronavirus: faire trop de tests nasaux comporte-t-il des risques?

Un lecteur s’adressant à La Voix du Nord s’inquiétait d’un potentiel danger lié à la pratique répétée de tests nasaux. Il a probablement vu passer ces derniers jours cette publication de l’Académie de médecine, datant en fait d’avril 2021, mais à nouveau largement partagée sur les réseaux sociaux, sans doute parce que de nombreux tests PCR et autotests sont réalisés quotidiennement.
Le document décrit avant tout des complications « bénignes », telles que « désagrément, douleur ou saignement ». Ils peuvent être plus nombreux en fonction de la forme du nez, le risque de frottement est notamment accru chez les personnes dont la cloison nasale est déviée, ce qui occasionne un frottement plus important chez le patient.
Plus inquiétant, l’académie de médecine mentionne «
En fait, la difficulté actuelle, notent les professionnels de santé, vient surtout de la pratique massive des tests et d’éventuels mauvais usages des tests, et notamment des autotests.
– Les tests antigéniques ou PCR – réalisés par des professionnels de santé – sont des prélèvements « nasopharyngés ». Ils doivent être réalisés sur un patient assis, l’écouvillon doit entrer sans résistance, et il ne faut pas prélever à la verticale le long de l’appendice nasal mais basculer et longer le plancher nasal.
– Les autotests ne sont pas des prélèvements nasopharyngés mais « nasaux profonds » : l’écouvillon ira moins en profondeur. Ici aussi, après 2 ou 3 centimètres, on bascule l’écouvillon, et l’on s’arrête quand on rencontre une résistance, même légère.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire