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Les larmes de Shiffrin, Meylemans freinée, l’histoire s’écrit en Big Air, coronavirus: les événements de la nuit aux JO d’hiver

Retour sur tout ce qui s’est passé dans la nuit belge de mardi à mercredi à Pékin.

Temps de lecture: 6 min

Le Norvégien Birk Ruud, 21 ans, est devenu le premier champion olympique du Big Air en ski acrobatique, lors de la finale de cette épreuve inscrite pour la première fois au programme des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin mercredi dans la capitale chinoise.

Sur le grand tremplin de Shougang, Birk Ruud a dominé ses rivaux avec une note de 187.75 à l’issue des trois manches pour devancer l’Américain Colby Stevenson, en argent (183.00), et le Suédois Henrik Harlaut, en bronze (181.00). Le champion du monde, le Suédois Oliwer Magnussen, 4e (178.25), est resté au pied du podium.

Birk Ruud a remporté la Coupe du monde de Big Air en ski acrobatique cette année ainsi que l’année dernière. Il avait fait l’impasse sur les Mondiaux l’an dernier pour passer du temps avec son père, souffrant d’un cancer.

L’Américain Alex Hall, vainqueur des X-Games cette année, a dû se contenter d’une note de 160.75 et d’une 8e place sur les 12 finalistes.

Mardi, c’est la jeune Chinoise de 18 ans, Ailing Eileen Gu, qui avait décroché le premier titre olympique de cette épreuve du Big Air en ski acrobatique chez les dames.

Le ski big air, qui consiste à s’élancer d’un tremplin géant pour réaliser des figures acrobatiques, est présent pour la première fois au programme olympique. La finale consiste en trois passages. Les deux meilleurs constituent la note finale.

Shiffrin : « J’ai vécu des choses plus dures »

« Je suis très déçue et j’ai des raisons de l’être, mais j’ai vécu des choses plus dures », a lancé l’Américaine Mikaela Shiffrin, éliminée dès la première manche du slalom des Jeux olympiques mercredi à Yanqing, essayant de relativiser l’échec en retenant difficilement ses larmes, deux jours après une même mésaventure dans le slalom.

« Je suis partie avec un état d’esprit très solide et j’ai été mise hors course. C’est décevant », a-t-elle commenté à chaud en zone mixte mercredi. « Toute ma carrière, mon ski a été vraiment solide et j’ai appris à lui faire confiance. Quand il y a de la pression, de la nervosité et le sentiment de vouloir bien faire, je reviens toujours à l’idée fondamentale que je pourrai m’appuyer sur du bon ski. (Larmes aux yeux) Donc ce n’est pas la fin du monde, c’est vraiment stupide de s’en soucier autant, mais je sens que je dois me poser beaucoup de questions. »

L’Américaine poursuit ses Jeux Olympiques d’hiver avec encore trois courses au programme : le Super-G, la descente et le combiné. « Je vais passer à autre chose, peut-être mieux cette fois. Je n’ai jamais été dans cette situation auparavant et je ne sais pas comment m’y prendre. Les JO ne sont pas finis, mais c’est vrai que le géant et le slalom étaient mes deux meilleures chances. Donc ça fait beaucoup de travail pour rien. Je ne dois pas être trop dure avec moi-même, mais au final ça fait cinq portes en géant, et cinq en slalom ».

C’est la première fois depuis 11 ans que Mikaela Shiffrin est sortie dans deux courses consécutives dès la première manche. « Je suis perdue, je ne sais pas vraiment ce qui a mal tourné. J’aimerais pouvoir appeler mon père (décédé accidentellement début 2020, ndlr) alors ça ne rend pas les choses plus faciles. Il me dirait probablement de passer à autre chose, mais il n’est pas là pour le dire, alors je suis pas mal en colère contre lui (entre rires et larmes). Je me suis déçue et j’ai déçu des gens autour de moi mais la course n’est pas finie, je vais regarder la deuxième manche. Malgré tout ce qui m’arrive, la journée est magnifique, j’ai des coéquipiers fantastiques. Mon petit ami (le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde, ndlr) est là, il a une médaille de bronze. Moi j’en ai déjà eu trois, elles sont dans mon armoire. Je suis très déçue et j’ai des raisons de l’être, mais j’ai vécu des choses plus dures et j’ai des raisons d’être optimiste pour la suite. »

Kim Meylemans doit passer un « check up médical »

Kim Meylemans a renoncé mercredi à son dernier entraînement avant l’épreuve de skeleton prévue deux jours plus tard aux Jeux Olympiques d’hiver de Pékin.

Kim Meylemans s’est plaint des adducteurs, a confirmé son coach, et est en route vers le Village olympique pour y passer un « check up médical », a annoncé le Comité olympique et interfédéral belge (COIB).

Le périple de la skeletoneuse est déjà très compliqué depuis son arrivée à Pékin où elle a été testée positive au coronavirus dimanche. Un deuxième test s’était avéré négatif, mais le troisième avait présenté un résultat positif. L’athlète belge avait donc été emmenée dans un hôtel-quarantaine dans la capitale chinoise, qu’elle avait pu quitter ensuite mercredi dernier, avant d’être de nouveau mise en quarantaine. Quelques heures plus tard, Kim Meylemans avait finalement pu revenir au village olympique.

Lundi, enfin sortie de quarantaine, Kim Meylemans avait entamé ses entraînements avec deux séances officielles lundi et deux autres mardi. Mercredi, elle a fait sa première séance – signant le 9e chrono – avant de renoncer à sa 6e et dernière descente avant la course prévue vendredi.

Cinq tests positifs au coronavirus en plus

Les organisateurs des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin ont enregistré cinq nouveaux tests positifs au coronavirus dans la ‘bulle’ olympique et parmi les nouveaux arrivants dans la capitale chinoise, ont-ils communiqué mardi lors de leur bilan quotidien.

Parmi les 205 nouvelles arrivées, 128 athlètes ou membres de staff et 77 autres personnes impliquées dans les Jeux, trois personnes ont été testés positives au covid-19, les deux autres concernent les personnes déjà arrivées à Pékin (6.639 athlètes et 64.068 ’autres’) sur les 70.707 tests effectués mardi.

Cela porte le total de tests positifs au coronavirus à 398 depuis le 23 janvier pour ce qui concerne ces JO.

Les Jeux d’hiver se déroulent selon des règles strictes en matière de coronavirus. Tous les participants sont complètement séparés de la population chinoise et maintenu dans la « bulle » olympique.

Chaque participant au sein de cette bulle doit se soumettre quotidiennement à un test PCR, après un premier test à son arrivée en Chine. En cas de test positif, un athlète doit présenter deux tests négatifs pour pouvoir participer à son épreuve et quatre tests négatifs si le test positif a été enregistré avant son arrivée en Chine.

Les Jeux Olympiques d’hiver se poursuivent jusqu’au 20 février.

Plainte en patinage artistique

La cérémonie des médailles de l’épreuve par pays en patinage artistique a été reportée en raison d’une plainte, a annoncé le Comité international olympique (CIO) mercredi.

Mark Adams, le porte-parole du CIO, n’a pas précisé la nature de la plainte que la fédération internationale de patinage (ISU) doit traiter avec le CIO. L’épreuve a été remportée lundi par la Russie devant les Etats-Unis et le Japon.

La cérémonie protocolaire de remises des médailles était prévue mercredi. Le Canada avait pris la 4e place.

Si une sanction devait tomber contre un patineur ou un des pays, un recours est possible devant le Tribunal d’arbitrage pour le sport (TAS).

 

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