La manifestation des enseignants vire au dialogue de sourds
Les syndicats des enseignants ont rencontré le gouvernement francophone. Sans grand succès… Ils se parlent mais ne se comprennent pas.
Entre la ministre Désir et les syndicats de l’enseignement, c’est l’incompréhension, le dialogue de sourds presque. Alors qu’environ 9.000 personnes manifestaient leur colère devant le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ledit gouvernement a reçu des représentants du personnel. L’occasion de leur présenter, en détail, les mesures censées apaiser l’exaspération palpable dans la rue. On a parlé d’argent mais aussi de report de chantiers du Pacte.
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© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
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Posté par Orlandini Agnès, jeudi 10 février 2022, 23:21
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Posté par Orlandini Agnès, jeudi 10 février 2022, 23:10
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Posté par Fonder Daniel, jeudi 10 février 2022, 18:59
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Posté par Fonder Daniel, jeudi 10 février 2022, 18:58
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Posté par Fonder Daniel, jeudi 10 février 2022, 18:58
Plus de commentairesOn veut être nommé pour toute la vie, sans être évalué... C'est tellement gratifiant de juger et de dénigrer. C'est tellement plus facile que de comprendre ce qu'il se passe et quels sont les enjeux. C'est quoi le sens d'une vie, d'une société, produire de bons consommateurs? C'est quoi le sens de l'enseignement, adapter les jeunes à l'économie, ou les former a être capables remettre en question, de concevoir une société fondée sur des valeurs humaines ?
Le problème est que,comme cela a déjà été fait dans les soins de santé, comme c'est en cours dans l'enseignement et dans la justice, des services sensés être au service de l'humain sont en train de subir une digitalisation, une intégration forcée brutale dans des normes, dans des fichiers conçus par des sociétés comme McKinsey. Le tout est destiné à être marchandisé, rentabilisé, contrôlé au service de valeurs, non plus humaines, d'émancipation, mais commerciales et idéologiques néo libérales. Le tout se fait sous des simulacres de démocratie et de prise en compte des acteurs de terrain. La crise sanitaire ne fait que renforcer les malaises tout en créant une marche accélérée de l'absorbtion de l'informatisation des écoles par microsoft. Il faut croire que les logiciels libres ça demande plus d'efforts, et ça rapporte moins.
Et on veut être nommé très vite pour toute la vie ....
Et on ne veut pas être évalué ...
32 millions, c'est trop peu pour nos syndicats ... voila le problème !