Relire Aron
On peut écrire pour son temps sans que son œuvre ne meure avec lui. Raymond Aron en est la preuve.


A trop se colleter avec le présent, à refuser de considérer la réalité et la brutalité des faits de son temps comme de simples « ruses de l’histoire », à préférer le rôle de spectateur engagé à la posture du prophète et celui de professeur à celle du maître-penseur, Raymond Aron n’a jamais, de son vivant, acquis l’aura d’un Malraux, d’un Sartre ou d’un Foucault. Mais comme le disait déjà Tacite, la postérité rend à chacun l’honneur qui lui est dû…
Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Lire d'Aron: "l'opium des intellectuels" (ou lire l'analyse sur wiki). Un ouvrage toujours d'actualité sur le constant égarement de la gauche. Même si les intellectuels parisiens "engagés" (dans une impasse) prétendaient qu'il valait mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron, l'Histoire a démontré le contraire.