Présidentielle en France: les Bretons, qui se sentent privilégiés, rejettent les extrêmes
Rencontre avec les Bretons, une population plutôt bien dans sa peau. En tout cas plus heureuse de son sort que les autres Français.


Comment va la France ? Avant l’élection présidentielle des 10 et 24 avril, Le Soir est parti en immersion dans le quotidien des futurs électeurs. Quels sont les candidats qui ont leurs faveurs ? Quelles sont les préoccupations principales des Français ? Tentatives de réponses à travers dix reportages dans dix régions de l’Hexagone et autant de plongées dans des réalités différentes. Heureuse, abstentionniste, généreuse, crispée ou en colère, la France se dévoile sous la plume des journalistes du service international, toutes les semaines, jusqu’au 2 avril.
Troisième escale, la Bretagne, où les envoyés spéciaux du Soir sont allés à la découverte d’une population plutôt bien dans sa peau et en tout cas plus heureuse de son sort que les autres Français.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Reportages intéressants et très justes. Un élément qui n’est pas cité mais qui me semble essentiel pour expliquer le peu d’attirance des bretons pour l’extrémisme et le fait que les Bretons ne sont pas des sanguins, l’émotionnel est donc peu présent chez ce peuple très pudique. Or, l’extrémisme se nourrit de l’émotionnel… La vie a longtemps été dure en Bretagne, ce qui rendu les Bretons durs au mal et ne perdant pas leur temps à pleurnicher. Le Breton n’est visiblement pas rancunier non plus quand on voit qu’ils vivent bien leur ‘francisité’ (je viens de l’inventer) alors que la république jacobine a tout fait pour acculturer ce peuple qui leur a toujours fait peur en leur tapant sur la tête en permanence, avec la rhétorique du ‘si vous voulez quitter votre statut de plouc, soyez français’. Ma mère, de langue natale bretonne et ayant appris le français à l’école, ne me l’a jamais appris malgré mes demandes répétées. Cette génération pensait qu’il valait mieux apprendre l’anglais… Triste, mais le reflet d’une propagande d’état implacable. Ça change avec les nouvelles générations, mais le retard pris est difficile à remonter. Les Bretons et les Belges ont pas mal de points communs, ce qui explique qu’on s’entende très bien.