Une femme blonde habillée de noir avec un collier de perles, embrasse le visage d’une jeune femme aux cheveux très courts, façon punk, allongée dans son cercueil. L’image est incroyable. Insoutenable pour certains, troublante pour d’autres. Très belle en fait, et forte, si forte. Cette photo, parue avec bien d’autres dans le New York Times en fin de semaine dernière est celle de Marieke Vervoort, athlète paralympique belge et multimédaillée. C’est Marieke qui est dans ce cercueil de bois, et c’est sa maman Odette qui l’embrasse, alors qu’elle vient juste de mourir. A sa demande. Par euthanasie.
Cette photo d’une intimité absolue, les parents de Marieke l’ont découverte en même temps que les lecteurs du New York Times sur le site du journal, le jour de la publication d’un très long article qui raconte la mort désirée de l’athlète paraplégique, mais aussi des mois qui ont précédé cette fin de vie vécue comme une libération. Le dimanche, le journal américain a publié le récit complet dans un...
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