Coronavirus: le nombre de patients en soins intensifs passe sous la barre de 400
Selon les chiffres de Sciensano mis à jour samedi matin, sur les 3.852 personnes actuellement hospitalisées et positives au coronavirus, 397 sont encore en soins intensifs.
Sur les 3.852 personnes actuellement hospitalisées et positives au coronavirus, 397 sont encore en soins intensifs, selon les chiffres de l’Institut de santé publique Sciensano mis à jour samedi matin.
Entre le 5 et le 11 février, il y a eu en moyenne 294,7 admissions à l’hôpital par jour pour cause de covid, soit une baisse de 17 % par rapport à la période de référence précédente.
Entre le 2 et le 8 février, 20.763 nouvelles contaminations au Sars-CoV-2 ont été dépistées en moyenne par jour, en baisse de 46 % par rapport à la semaine précédente.
Décès
Sur la même période, 44,1 personnes sont décédées par jour en moyenne alors qu’elles étaient porteuses du virus (+30 %), portant le bilan à 29.624 morts depuis le début de la pandémie en Belgique.
Près de 67.900 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement, pour un taux de positivité de 35,8 %.
Le taux de reproduction du virus est quant à lui de 0,88. Lorsqu’il est inférieur à 1, cet indicateur signifie que l’épidémie tend à ralentir. L’incidence, qui renseigne le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants, atteint 3.576 sur 14 jours.
© Rossel & Cie - 2023
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Grâce à nos "génies" de la politique, le rythme de la décrue sera cassé net. Comme l'année dernière, un hoquet du virus n'est même pas à exclure. Les cyniques qui tentent par tous les moyens d'alourdir le bilan mortel de l'épidémie pour faire des économies en frais de pension ont à nouveau gagné. En plus de n'avoir que du mépris pour le personnel soignant. Bon, quand on allonge l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans en sachant pertinemment bien que très peu arriveront à travailler jusque là, on n'est plus à une forfaiture méprisante près.
Le problème, monsieur Heneffe, est qu'il est impossible de l'exclure. Cette hypothèse est malheureusement renforcée par les antécédents d'aucuns.
Les dépenses de pension représentent 11,5% du PIB, soit plus de 50 milliards EUR. Selon le Comité d’études pour le vieillissement (CEV), les dépenses de pension vont encore largement s’accroître, en raison du vieillissement prononcé de la population, pour flirter avec les 14% du PIB en 2050. La sécurité sociale –dont les pensions- est déjà et de plus en plus financée par l’impôt. « La part des pouvoirs publics oscille entre 25 et 33 % pour les salariés et est de 40 % pour les indépendants ». Avez-vous lu l’article de Pascal Lorent ? (https://www.lesoir.be/423435/article/2022-02-10/letat-finance-davantage-la-secu-de-lindependant-que-celle-du-salarie). On ne peut empêcher certains de penser qu’1 milliard de dépenses évitées « grâce » au Covid, c’est toujours bon à prendre… De là à imaginer une volonté délibérée…
Le petit détail gênant, monsieur Heneffe, c'est que les pensions sont pour le moment financées principalement par les cotisations sociales que les partis que vous citez veulent diminuer par tous les moyens. Les vaccins et les tests sont financés par nos impôts. Même si mon propos est caricatural à dessein pour être provocateur (il fait immédiatement réagir comme votre commentaire le prouve) , il ne vise qu'à mettre en évidence le danger d'une attitude trop laxiste et téméraire par rapport à la lutte contre l'épidémie. Il n'est pas seulement dirigé contre les libéraux et les conservateurs mais également contre les errements de monsieur Gilkinet par exemple. La nature humaine étant ce qu'elle est particulièrement chez les politiciens, je vous met au défi de démontrer que la probabilité de se tromper en affirmant ma proposition est nulle ou au moins suffisamment faible. Le doute est malheureusement de fait permis.
@Monsieur Laurent. Bien que parfois trop manichéens ou outrageux à mon goût, j’ai souvent apprécié les commentaires de Monsieur Raspe qui relèvent le niveau de ce forum. J’ai plusieurs fois salué son combat opiniâtre contre l’ignorance ou la mauvaise foi de certains. Lorsqu’il croit ou, a minima, laisse à penser qu’une certaine droite (celle de Bouchez et de De Wever, notamment) sabote délibérément la lutte contre la pandémie pour avoir moins de vieillards et donc de pensions à verser, là je ne peux le suivre. Eric Raspe a développé cette « thèse » à de multiples reprises Je n’ai aucune affinité pour ce courant politique, mais par conviction et pour les raisons que j’expliquais dans mon post, je ne peux le suivre sur ce terrain.