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Disparition de Natacha au Pérou: un groupe de secouristes interrompt ses recherches en raison de manque de moyens

L’un des sauveteurs participant aux recherches de Natacha a expliqué que personne n’a voulu les aider à obtenir du carburant pour leur camionnette.

Temps de lecture: 2 min

Un groupe de dix secouristes à la recherche de la touriste belge Natacha de Crombrugghe, disparue dans le canyon de Colca au Pérou, a dû interrompre ses recherches en raison du manque de soutien des autorités locales. C’est ce qu’écrit le site d’information Infobae.

L’avocate de 28 ans, originaire de Linkebeek, est portée disparue depuis le 24 janvier. Ce jour-là, elle serait partie d’une auberge du village péruvien de Cabanaconde pour une randonnée dans le canyon de Colca, un canyon profond et large situé dans le sud du pays. Natacha est partie seule, laissant une partie de ses bagages à l’auberge, mais elle n’est jamais revenue de ce trek.

Pas d’abri

L’un des sauveteurs d’une équipe participant aux recherches a expliqué qu’une route vers le village de San Juan de Chuchco serait parcourue, mais personne n’a voulu les aider à obtenir du carburant pour leur camionnette. Le maire de Cabanaconde n’a pas non plus voulu leur donner un abri. Ils ont donc été contraints d’abandonner leur voyage.

« Négociations diplomatiques »

Dans la zone de recherche, cependant, il y a encore une trentaine d’officiers actifs, répartis en trois brigades. Les enquêteurs belges pourraient se rendre au Pérou prochainement. En tout cas, le dossier a été repris par le parquet fédéral. « Nous y réfléchissons et allons contacter les autorités péruviennes », a déclaré le porte-parole Eric Van der Sypt.

À lire aussi Belge disparue au Pérou: quels sont les dangers du canyon de Colca?

« Il n’y a pas d’accord bilatéral entre le Pérou et la Belgique, donc cela se fera sur la base de négociations diplomatiques », a-t-il poursuivi. « Il ne s’agit pas de critiquer les autorités péruviennes, elles font ce qu’elles peuvent et utilisent tous les moyens possibles, mais dans des cas comme celui-ci, nous essayons toujours d’obtenir une commission rogatoire sur place. Elle se compose généralement de deux enquêteurs et d’un magistrat fédéral. »

 

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5 Commentaires

  • Posté par Dufays Denise, samedi 12 février 2022, 15:07

    Les commentaires de boomers frustrés de leur vie misérable ici...

  • Posté par Corbiaux Thierry, samedi 12 février 2022, 15:05

    Elle a payé le prix de sa connerie.

  • Posté par Hiersoux Michel, samedi 12 février 2022, 14:27

    Aucun professionnel, AUCUN, ne s'engage seul dans une région d'accès difficile. Inconscience totale, Hélas !!

  • Posté par Restons Optimistes , samedi 12 février 2022, 13:15

    Quand on s'engage seule dans ce genre d'expédition....risque inconsidéré!!

  • Posté par Dufays Denise, samedi 12 février 2022, 15:06

    Quand on ne sait pas de quoi on parle, l'on s'abstient ! (J'ai moi-même fait ce trek, aucun risque à priori. C'est probablement un manque de chance incroyable comme ca peut arriver à tout moment dans la vie)

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