Une femme enceinte témoigne: «Au travail, c’est comme si ma grossesse était une bombe à retardement»
En 2020, environ 40 % des signalements faits auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes relevaient du domaine de l’emploi. Parmi ceux-ci, 36 % avaient trait à la grossesse/maternité. Deux jugements condamnent des employeurs de Verviers et de Waterloo, notamment sur base d’enregistrements réalisés par les discriminées.

L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a décidé de communiquer sur deux jugements éloquents en matière de discrimination à la maternité. On y condamne, à Nivelles et Verviers, des employeurs qui, ainsi qu’un enregistrement l’a prouvé, ont décidé de mettre un terme à la collaboration qu’ils avaient avec des femmes parce qu’elles étaient enceintes. L’histoire des concernées amène à réfléchir. Andreina Gonzales, l’une d’elles, nous confie la sienne.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Le nom de ces entreprises devrait être publié après jugement. Beaucoup ont des problèmes de recrutement. Cela leur fera réfléchir.
un peu de syndicalisme ...
Absolument... Ceci dit beaucoup de blabla pour arriver à la conclusion qu'en Belgique on peut virer n'importe qui pour n'importe quel motif, il suffit de payer et le risque pour l'employeur est limité à 6 mois de salaire si on se retrouve devant le tribunal. Il faut aussi souligner que les deux cas concernent des dames qui n'avaient pas d'emploi vraiment fixe (intérim, CDD,...), la grossesse est protégée quand on est sous contrat de travail. Je serais curieux de voir ce que ça donnerait en appel mais pour 6 mois je suppose que l'employeur paiera et n'ira pas plus loin.