Les demandeurs d’asile contraints de passer la nuit dehors
L’office des étrangers n’a pu accéder ce lundi aux demandes d’asile de chaque migrant.


C ’est fini, je rentre au pays ! J’ai l’impression d’être considéré comme un animal », lance, dépité, Faisal, un Irakien de 62 ans. Il est arrivé en Belgique samedi. Devant la porte fermée de l’Office des étrangers, il ne sait que faire. Cela fait trois jours qu’il passe la nuit dehors. « Même si on trouvait un hôtel qui accepte de nous accueillir bien que nous n’ayons pas de papiers, une nuit à l’hôtel coûte cher. Je préfère économiser pour manger. Du coup, on reste à attendre ici. Mais on ne sait pas ce que l’on attend ».
Avec lui, environ une trentaine de personnes, femmes et enfants compris, des Irakiens pour la plupart, passeront la nuit de lundi à mardi dans le parc qui fait face à l’Office des étrangers à Bruxelles, dans le quartier de la gare du Nord. Pas de tentes, pas d’eau ni de nourriture distribuées. La plupart de ces personnes ont reçu, ce lundi matin, un papier leur demandant de repasser mardi.

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