«Convoi de la liberté»: «La nature du ressentiment n’est pas liée qu’à la politique sanitaire»
Benoît Rihoux, professeur en science politique (UCLouvain), qualifie la manifestation de ce lundi de phénomène « original et inattendu ».


Benoît Rihoux est professeur en science politique à l’UCLouvain.
Peut-on parler d’un « flop » pour l’expérience bruxelloise du « convoi de la liberté » ?
La difficulté est que l’on ne dispose pas de réelles données objectivables car c’est un phénomène original et inattendu. Il ne faut toutefois pas exagérer l’angle sanitaire, il y a aussi – voire principalement – une dimension socio-économique. D’ailleurs, le profil des gens qui se mobilisent est assez homogène. On peut parler de classe moyenne inférieure. C’est une différence avec les marches contestataires qui étaient plus diversifiées. On y retrouvait aussi des gens de la bourgeoise. Le convoi rappelle plutôt les gilets jaunes. Ces derniers avaient des revendications assez importantes et pluriformes.

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