La santé mentale, la bombe à retardement de l’après covid
Le Conseil supérieur de la santé tire la sonnette d’alarme auprès des ministres de la Santé. Après la crise sanitaire, les défis en matière de santé mentale seront nombreux.


En Belgique, les contaminations aux covid ainsi que les hospitalisations poursuivent leur courbe descendante. Est-ce la fin des ennuis pour autant ? « Non », répond avec insistance le Conseil supérieur de la santé (CSS). L’organe d’avis scientifique du SPF Santé publique chargé de guider les décideurs politiques tire la sonnette d’alarme. Si la population belge a pu faire preuve de résilience durant ces deux dernières années, cette période reste extrêmement difficile pour bon nombre de groupes vulnérables. Il s’agit notamment des jeunes, des personnes souffrant d’affections préexistantes et/ou d’un statut socio-économique moins élevé ainsi que des personnes travaillant dans le secteur des soins. « La période pandémique doit nous servir à tirer des leçons pour l’avenir des soins de santé mentale », insiste Olivier Luminet, professeur de psychologie à l’UCLouvain.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
La santé mentale va s'améliorer, les boites de nuits rouvrent. Avec L'alcool et la drogue la vie va revenir rose comme avant.
Qu'est-ce qui est si nouveau dans cette situation par rapport à la période pré Covid ? Quelle est la part des personnes touchées qui ont réellement besoin d'une aide extérieure ? Les réponses à ces questions se trouvent elles dans un avis du CSS ? Si oui, dommage de ne pas les avoir données.