Un an après, voici le bilan des gouvernements régionaux
« Le Soir » s’est plongé dans les déclarations de politique régionale et tire le bilan de la 1re année des gouvernements en Wallonie, à la Communauté française et à Bruxelles.

Le 5 juin 2014, à 16h30, les alliances régionales sont scellées: PS/CDH en Wallonie et à la Communauté française; PS/FDF/CDH/VLD/SP.A/CD&V à Bruxelles. Depuis, l’attention médiatique s’est le plus souvent portée sur le fédéral. Est-ce à dire que les entités fédérées tournent au ralenti, ronronnent, sans projet?
Pour objectiver cette question, Le Soir s’est replongé dans les déclarations de politique régionale/communautaire. Des documents d’une bonne centaine de pages où l’on définit les objectifs, fixe les priorités et liste les mesures concrètes à mettre en œuvre durant la législature 2014-2019.
Nous avons dressé la liste de ces engagements, parfois très larges et globaux, parfois très précis et nous avons évalué le degré d’avancement de chacun d’entre eux. Un tableau de bord de l’action gouvernementale, consultable, pour chaque entité fédérée, à découvrir grâce au lien indiqué ci-dessous.
Notre document reprend l’ensemble des mesures, pour chaque gouvernement, leur avancée, ainsi que leur bilan.
► Retrouvez notre document en cliquant ici.
Les bilans
Le bilan de la Wallonie
Plonger à nouveau dans les eaux profondes et opaques (115 pages bien tassées) de la déclaration de politique régionale (DPR) wallonne, c’est s’offrir un voyage dans les méandres cotonneux d’un texte qui semble promis au titre de champion du monde de la langue de bois et de la circonvolution politique.
Le bilan bruxellois
Le gouvernement bruxellois s’est fait relativement discret, depuis sa prestation de serment, le 20 juillet. En négatif : une polémique auto-générée par Rudi Vervoort, un conflit avec les taxis. Pour le reste, contrairement à la Wallonie où PS et CDH s’accrochent régulièrement, point de polémique entre partenaires, à Bruxelles. Et, surtout, une communication extrêmement dosée.
Le bilan de la Communauté française
Qu’on le veuille ou non, le gouvernement de la Communauté française est un exécutif de rescapés. On songe singulièrement à Rudy Demotte (ministre-président) qui rêvait de rester à la Région wallonne. A Milquet qui rêvait de rester au fédéral. Ou à André Flahaut (Budget, Fonction publique) qui rêvait de camper au perchoir de la Chambre.
Voilà la toile de fond – une équipe déséquilibrée et qui, a priori en tout cas, ne dégageait pas un fumet immense de motivation.
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