Tensions en Ukraine: pourquoi Vladimir Poutine est à l’heure des choix
En plein bras de fer avec l’Occident, le chef du Kremlin présidera ce samedi à des exercices de tirs de missiles. La tension diplomatique continue de monter et les violences s’intensifient dans l’Est de l’Ukraine.

Le soudain regain de tension entre Moscou et l’Ouest s’accompagne d’un anniversaire pour Vladimir Poutine. Il y a quinze ans, le chef du Kremlin prenait par surprise les Occidentaux lorsque, à la tribune de la conférence de Munich sur la sécurité, il interpellait vivement les Américains et leurs alliés, critiqués pour leur conception d’un monde unipolaire devant s’imposer à tous, en particulier aux Russes. Ce samedi, Vladimir Poutine ne sera pas à Munich. En Russie, il supervisera des manœuvres des forces stratégiques de son armée, avec des tirs de missiles balistiques et de croisière. Avec un message clair pour le président qui, juste avant sa réélection en 2018, avait lancé « Personne ne voulait nous parler. Ecoutez désormais… » : montrer les muscles russes en plein bras de fer avec les Occidentaux sur fond de reprise des violences dans les territoires pro russes de l’Est de l’Ukraine, au Donbass, entre l’armée ukrainienne et les séparatistes orchestrés par Moscou.

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Tout le monde sait que la Russie n’est plus une grande puissance, avec un PIB légèrement supérieur à celui de l’Espagne, sauf Poutine. Il est tiraillé entre deux envies : 1) Restaurer la grandeur de son pays, et je n’arrive pas à décider s’il est simplement cynique, ou s’il vit toujours dans son bocal post guerre froide, avec cette peur (réelle ou simulée) de la présence occidentale à ses frontières. 2) Apparaître à sa population comme un leader doté de la poigne, car la situation intérieure n’est pas au beau fixe. On connaît l’attitude qui consiste à lancer une action internationale, en se victimisant, pour générer un écran de fumée, et en même temps flatter ses nostalgiques. De toutes façons, il n’y aura pas de désescalade sans qu’il ait récupéré le Donbass !
Le PIB n'a que peu à voir dans l'histoire. Ce qui importe c'est le nombre de forces militaires "efficaces" disponibles, la qualité de leur équipement, et surtout, la volonté (irrépressible ici) de s'en "servir"... Et de ce point de vue, Poutine reste particulièrement "dangereux". Sans parler du nombre d'ogives nucléaires utilisables, même s'il n'est pas envisagé d'y recourir dans le cas présent...
Tout le monde sait que la Russie n’est plus une grande puissance, avec un PIB légèrement supérieur à celui de l’Espagne, sauf Poutine. Il est tiraillé entre 2 choses : 1) l’envie de restaurer la grandeur de son pays, je n’arrive pas à décider s’il est simplement cynique, ou s’il vit toujours dans son bocal post guerre froide, avec cette peur de la présence occidentale à ses frontières. 2) la situation intérieure n’est pas au beau fixe, et on connaît l’attitude qui consiste à lancer une action internationale, en se victimisant, pour générer un écran de fumée, et en même temps flatter ses nostalgiques.
Bref, un idiot (staquet) a détourné l'attention du forum en confondant l'UE et l'OTAN, comme les russes savent si bien le faire quand cela les arrange. Il n'en reste pas moins que poutine va décider dans les prochaines heures/ jours de commencer une guerre européenne. Et ce, pour une raison qui n'avait plus été invoquée en Europe depuis HItler: conquérir des terres. En ce, poutine se place dans la glorieuse lignée des dictateurs fous et très meurtriers: mussolini, staline, hitler.
Si je ne m'abuse M. <Joute>, c'est plutôt un certain <stals> qui nous bassine régulièrement avec ses "délires ukrainiens" où apparaissent "UE" et "Espace Schengen"...