#SuisseSecret: quand le secret bancaire intimide les médias suisses
En Suisse, le slalom est périlleux entre la liberté d’informer et le secret bancaire, coulé dans une loi fédérale. Certains journalistes y voient une forme de censure.

Pierre angulaire de l’opacité du système bancaire helvétique autant que de sa prospérité, l’article 47 de la loi fédérale sur les banques et les caisses d’épargne est clair, précis, affûté comme une montre suisse, réservant notamment une privation de liberté pouvant aller jusqu’à trois ans à quiconque « révèle un secret (bancaire – NDLR) qui lui a été confié ou exploite ce secret à son profit ou au profit d’un tiers ». Une disposition dont avait notamment fait les frais Rudolf Elmer, ex-employé de la banque Julius Baer aux Iles Caïmans, devenu lanceur d’alerte : ce n’est qu’après dix ans de procédure judiciaire – dont six mois de strict emprisonnement – qu’il fut, en octobre 2018, blanchi par le tribunal pénal fédéral.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
mais non la censure n'existe pas :-)