Il y a urgence
Vladimir Poutine a fixé pour 2060 la décarbonisation de l’économie russe. A la tête d’un des pays les plus pollueurs, le chef du Kremlin réputé « climatosceptique » avait été flou jusque-là. Il y a pourtant urgence : la température croît en Russie 2,5 fois plus vite que la moyenne mondiale. Dans les milieux industriels russes, les mentalités sont bel et bien en train de changer. D’autant plus que, face à la menace de la taxe carbone et aux nouvelles normes ESG, les entreprises minières et métallurgistes en particulier s’inquiètent pour leurs exportations vers l’Europe.
Parmi d’autres, Oudokan Copper est un des meilleurs élèves. La société derrière la mine de Novaïa Tchara prévoit, outre le recours futur à l’électricité de source hydraulique, d’explorer le potentiel de développement à partir du solaire et d’autres énergies renouvelables. Elle s’est fixé pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 75 % d’ici 2035. Bien avant la date donnée par le Kremlin.

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