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Conflit en Ukraine: «Il faut agir vite»; l’Europe se réunit pour décider de sanctions contre la Russie

Le président russe Vladimir Poutine, en reconnaissant l’indépendance des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, a défié les pays occidentaux. Ceux-ci avaient prévenu qu’ils prendraient des sanctions contre la Russie si cette indépendance était reconnue.

Temps de lecture: 3 min

L’Union européenne (UE) va décider mardi de premières sanctions contre la Russie à la suite de la reconnaissance par Moscou de l’indépendance des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, a annoncé le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell.

M. Borrel a indiqué à la presse à l’ouverture à Paris d’un forum de l’UE pour la coopération dans l’Indopacifique avoir convoqué un « conseil d’urgence des Affaires étrangères que la France va organiser ici même à Paris après la réunion ».

« Ce matin, on travaille déjà pour préparer le texte et cet après-midi le Conseil va décider des sanctions qu’on va prendre (…). Il faut agir vite et vite, ça veut dire cet après-midi, ici à Paris », a-t-il précisé, estimant que ces sanctions seraient adoptées « à l’unanimité ».

Il ne s’agit pas à ce stade d’une « invasion de grande ampleur mais des troupes russes sont entrées en territoire ukrainien », dans le Donbass, a souligné M. Borrell.

L’UE avait prévenu lundi soir qu’elle prendrait des sanctions contre la Russie si Moscou reconnaissait l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, régions séparatistes ukrainiennes pro-russes.

« Nous avons un paquet (de sanctions possibles, NDLR). Il y a différentes mesures et le degré de leur mise en œuvre dépend du niveau d’agression », avait précisé Josep Borrell.

L’Ukraine demande des « sanctions sévères »

L’Ukraine a appelé mardi l’Occident à prendre des « sanctions sévères » contre la Russie qui a reconnu la veille l’indépendance de deux régions séparatistes pro-russes dans l’est de ce pays.

« La diplomatie ukrainienne œuvre intensément dans des capitales étrangères pour que des sanctions sévères soient imposées contre la Fédération russe », selon un communiqué du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

« Les prochaines heures et jours seront critiques »

« Les prochaines heures et jours seront critiques. Le risque de conflit majeur est réel et doit être évité à tout prix », a déclaré au début de la réunion la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo.

L’ONU et une majorité de membres du Conseil de sécurité, Etats-Unis en tête, ont dénoncé la décision de Moscou de reconnaître l’indépendance des républiques sécessionnistes de l’est de l’Ukraine et d’y « déployer des troupes russes ».

 

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70 Commentaires

  • Posté par Lambotte Serge, mardi 22 février 2022, 18:30

    Après,il va annexer Monaco avec tous les russes qui y traînent.

  • Posté par Donatien Cuber, mardi 22 février 2022, 14:43

    Un guerrier du clavier qui insulte les antifas de jeux vidéos : encore, encore, j'ai sorti mon popcorn

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 22 février 2022, 15:04

    Aucun <Cuberdon> au menu ? Pfffff... Pitoyable.

  • Posté par dams jean-marie, mardi 22 février 2022, 12:46

    Pour la guerre du golfe , les USA et GB n'ont pas été sanctionnés que du contraire !!!

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 22 février 2022, 16:20

    Et au final, en ce qui concerne cette "guerre d'Irak" de 2003 que (quasi) tout le monde vilipende depuis lors, dans mon esprit, le "grand plaisir" de voir se terminer le règne particulièrement sanglant du "bienveillant raïs", et de le voir en personne gigoter au bout d'une corde valait juste bien la peine à lui tout seul... Des "erreurs" furent commises oui : d'une part ne pas en terminer "dans la foulée" avec le "dictateur-oculiste" de Damas, et avec la "clique des mollahs" voisins en Iran (qui chacun de leur côté "ch...aient" dans leur "froc" à ce moment-là...). Et d'autre part, la manière parfaitement stupide et contre-productive avec laquelle le pays a été géré ensuite, notamment par le "préteur/potentat civil" désigné par l'administration Bush (mise à l'écart totale et absolue des membres sunnites du parti "Baas" quel que soit leur niveau de motivation à servir Saddam ; confiance aveugle dans la capacité de la majorité chiite à gérer efficacement et "démocratiquement" le pays sans s'en remettre au "grand frère" chiite iranien ; refus d'accorder rapidement aux kurdes du nord un minimum d'autonomie et de protection dans la gestion de leur zone d'influence ; absence totale de réactivité aux activités malfaisantes des "pasdaran" iraniens qui s'en prenaient directement ou indirectement aux forces US ou UK dans le sud). Mais bon, tout cela est probablement trop "complexe" pour s'en souvenir correctement. "Les USA ont foutu le bordel en Irak" : ça c'est simple et facile à "retenir"... Un peu trop simplissime par contre.

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