Guerre en Ukraine: la cyberguerilla désormais indissociable des conflits traditionnels
En plus de l’invasion de l’Ukraine, la Russie fait avancer la ligne de front dans le cyberespace. Elle y subit aussi des représailles.


Sur un blog, Brad Smith, président de Microsoft, assure que le groupe a observé de nombreuses attaques visant les infrastructures « numériques civiles ukrainiennes, notamment le secteur financier, le secteur agricole, les services d’intervention d’urgence, les efforts d’aide humanitaire et les organisations et entreprises du secteur de l’énergie ». Pour le président de la firme de Redmond, ces attaques soulèvent de nombreuses questions vis-à-vis de la Convention de Genève.
« Je ne pense pas que l’on puisse aller à La Haye aujourd’hui pour dénoncer les cyberagissements de certains Etats », déplore Axel Legay, professeur à l’Ecole de Polytechnique de l’UCLouvain et spécialiste en cybersécurité. « Les questions numériques sont encore largement absentes de la législation internationale », ajoute-t-il. En raison de ce flou, lancer des attaques cybercriminelles permet de mener une guerre sans la déclarer, et avec des conséquences moindres.

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