Entre la Russie et l’Occident, la Chine joue les équilibristes
A quelques mois du XXe congrès du parti communiste, qui doit entériner un 3e mandat historique pour Xi Jinping, Pékin voulait de l’ordre et de la stabilité. C’est raté. Le pouvoir chinois se retrouve sur une voie escarpée, entre soutien à son partenaire russe et relations à préserver avec ses clients occidentaux.


Pour tenter de suspendre l’invasion russe de l’Ukraine, l’Europe joue ces jours-ci la carte chinoise : Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont appelé Xi Jinping ce mardi, tandis que le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borell s’est entretenu la veille avec Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères. Et le même Borell a plaidé dans une interview pour que la Chine endosse un rôle de médiateur car « il n’y a pas d’alternative ».
De quoi valoir à Xi Jinping le Nobel de la Paix 2022, comme l’évoquent déjà certains, dans une projection qui fait s’étrangler Ouïgours, Hongkongais pro-démocratie et Taïwanais ?
Restons plutôt dans le domaine des certitudes. Y figure, après un parcours chaotique au fil des décennies, l’actuelle relation privilégiée entre la Chine et la Russie, cependant mise à l’épreuve par la guerre en Ukraine.

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