Voici les détails du nouveau calendrier scolaire
La réforme des rythmes scolaires annuels n’est plus un mirage. D’ici fin mars, l’affaire devrait être pliée. Après trois approbations par le gouvernement, avant son examen par le Parlement, voici la toute dernière version d’un décret historique.

C’était inscrit dans la déclaration de politique communautaire de septembre 2019. Comme dans presque toutes les feuilles de route des gouvernements juvéniles depuis trois décennies… Cette fois pourtant, on aperçoit mal comment la dernière promesse sur le sujet pourrait ne pas être respectée. Malgré certains grincements de dents syndicaux, malgré les réticences de mouvements de jeunesse, malgré les craintes de familles scolarisant leurs enfants de part et d’autre de la frontière linguistique… la réforme des rythmes scolaires n’est plus désormais qu’une question de semaines. Et d’ultimes ajustements politiques. Trente années et six mois après qu’une commission parlementaire eut recommandé au gouvernement de lancer cette révolution, la ministre de l’Education Caroline Désir sera bel et bien celle qui aura mené le dossier à bon port.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
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Posté par Godart Jean-Pol , lundi 14 mars 2022, 16:31
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Posté par Frissen JM, lundi 14 mars 2022, 19:35
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Posté par Taburiaux Hubert, dimanche 13 mars 2022, 20:52
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Posté par Baiwir Benoit, lundi 14 mars 2022, 12:05
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Posté par lambert viviane, dimanche 13 mars 2022, 19:15
Plus de commentairesRéforme absurde et totalement anti sociale.
C'est une excellente réforme. Probablement la seule réforme intelligente prise dans l'enseignement ces 30 dernières années. Il y avait bien eu la tentative de Pierre Hazette de créer une structure d'encadrement spécifique pour les élèves en difficulté, mais le PS l'avait transformée en "école des caïds" antisociale, alors qu'il en allait justement de la volonté de remettre à niveau les largués dans des petites structures avec moins d'élèves pour individualiser l'apprentissage et libérer les classes de ses emmerdeurs (ben oui, quand on est largué, on s'ennuie et souvent, on chahute). Mais l'idéologie s'est malheureusement invitée dans ce débat. Quant à l'aspect "antisocial" de cette réforme des rythmes, à part pour ceux qui aiment se regarder le nombril en se fichant comme d'un guigne des autres, je ne vois pas...
Dans ce pays tout est toujours remis à plus tard. Il devient de plus en plus difficile de prendre des décisions courageuses et logiques. 30 ans pour enfin décider d'appliquer ce qui convenait le mieux. Mais moi qui suis de la génération d'après guerre nous nous sommes habitués à ces rythmes. Il est vrai que nous n'avions pas toutes les activités sportives et culturelles qui font que les parents ne savent plus où donner de la tête et renoncent à éduquer leurs marmailles alors que tout repose à présent sur les enseignants qui en plus d'enseigner, ce qui leur fonction première, doivent aussi éduquer ces enfants pourris gâtés pour la plupart.
Sans compter les classes surpeuplées, déléguées par des assistantes n'ayant aucune formation, mais bien moins chères qu'un enseignant. Si les congés sont leurs seules préoccupations...
Merci Caroline Désir d'avoir mené à bien ce projet