Frank De Coninck, un grand «ambassadeur africain»
Fin diplomate, ayant fait l’essentiel de sa carrière en Afrique, il était en poste à Kigali après le génocide et à Kinshasa lors de la chute de Mobutu. Il aussi été le dernier Grand maréchal de la Cour.

Décédé inopinément à Bruxelles ce week-end, Frank De Coninck n’avait jamais réellement quitté l’Afrique des Grands Lacs. Jusqu’à ses derniers jours, il préparait la publication de mémoires bien différents d’un exercice académique, car, avec une précision redoutable, il y faisait la chronique des guerres, des négociations internationales et des imparfaits compromis qui avaient finalement mis fin, en 2002, à la « deuxième guerre du Congo ».
Si son cœur était resté sur les rives du lac Kivu, c’est en souvenir de Bukavu où le jeune diplômé en histoire de l’Université de Gand avait commencé sa vie professionnelle comme professeur et fondé sa famille. Entré dans la carrière diplomatique, il fut nommé au Kenya, au Sénégal. Mais c’est au Rwanda, en 1994, qu’il devint réellement l’un de ces grands « ambassadeurs africains » sur lesquels reposait l’« expertise » africaine de la Belgique.

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