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Sortie du nucléaire: des milliers de travailleurs attendent d’être (enfin) fixés sur leur sort

La fermeture des centrales de Doel et Tihange est annoncée depuis près de vingt ans. La filière nucléaire, à commencer par les travailleurs, s’inquiète de la disparition d’un vivier de compétences. Le chantier du démantèlement offrira des opportunités, mais pas pour tout le monde.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 6 min

Ça fait trop longtemps que les travailleurs sont pris en otage. On ne peut pas toujours vivre dans l’expectative. » La journée du 18 mars prochain, date à laquelle le gouvernement est censé trancher l’épineuse question d’une prolongation de la durée de vie de deux réacteurs nucléaires, Anthony Dilda, président de la section du syndicat Gazelco à la centrale de Tihange, l’attend avec impatience. Comme toutes les dates butoirs qui l’ont précédée depuis… 2003 et le vote de la loi sur la sortie du nucléaire. L’occasion de regretter encore une fois (une dernière ?) que « la sortie n’a pas été préparée » et que « rien n’a été mis en place pour remplacer le nucléaire ». « La crise du covid, la guerre en Ukraine et l’envolée des prix de l’énergie… tous ces événements montrent aujourd’hui qu’on avait raison », constate Anthony Dilda.

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