Violences policières: quand la police se confronte à elle-même par le biais du théâtre
Comme déjà deux de ses homologues bruxellois avant lui, le chef de corps de la zone Bruxelles-Ouest a assisté ce matin à la pièce « Ma Andi Mangoul » de Salim Haouach, qui traite frontalement des violences policières, ainsi que du rapport entre la police et la jeunesse issue de la diversité.


Pour de nombreux militants et associations, le 15 mars est considéré comme la journée internationale contre les violences policières. Hasard du calendrier, ce mardi se tenait également une représentation de la pièce Ma Andi Mangoul, de et par Salim Haouach – mise en scène de Mohamed Allouchi –, devant un public d’adolescents à Molenbeek, et en présence d’un invité un peu à part. En effet, Luc Ysebaert, chef de corps de la zone Bruxelles-Ouest (qui englobe Molenbeek) et son équipe rapprochée étaient, sans uniformes, dans la salle pour assister à la performance. Et cela n’a rien d’anodin, la pièce traitant sans fard des rapports entre la police et la jeunesse, ainsi que des violences policières. Elle met à ce titre en scène la mort de celui qui en sera la « prochaine victime », un certain (et fictif) Mohamed Cherif au nom forcément arabophone, de même que le procès de la policière involontairement responsable de son décès, survenu au terme d’un contrôle zélé.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
C'est toujours les policiers qui frappent .Toujours eux, jamais les bons manifestants, eux, sont de très braves gens . Il ne fairait pas de mal à une mouche, tellement ils sont braves !!!!!!