L’automobile rend la ville malade: les huit enseignements à retenir de l’opération CurieuzenAir
Réalisée en octobre 2021, la plus grande opération de science citoyenne jamais menée à Bruxelles a livré ses résultats. Voici ce que l’on peut en retirer. Le profil de la pollution au dioxyde d’azote dans la capitale.


Quelle est la qualité de l’air que l’on respire à Bruxelles ? Y a-t-il des quartiers plus problématiques que d’autres ? Quelles sont les causes, quelles sont les solutions ? Ces questions, les Bruxellois ne sont pas les seuls à se les poser. La présence de polluants dans l’air concerne tout le monde. On estime qu’en moyenne notre exposition aux polluants se partage plus ou moins également : un tiers à la maison, un tiers au travail, un tiers pendant nos déplacements. Avec des nuances en fonction des modes de vie… Héritière d’opérations semblables qui se sont déroulées à Anvers (2015) et en Flandre (2018), CurieuzenAir a débarqué à Bruxelles l’an dernier. Du 25 septembre au 23 octobre, la concentration de dioxyde d’azote a été mesurée à 2.483 points différents, disséminés sur tout le territoire de la Région. « De quoi donner une estimation fiable de l’exposition au NO2 de tous les habitants », précisent les experts de l’université d’Anvers qui ont accompagné le processus.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir33 Commentaires
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Posté par Clark Vince, samedi 26 mars 2022, 21:50
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Posté par Groetaers Jean-Pierre , vendredi 25 mars 2022, 15:30
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Posté par Maison Médicale , lundi 21 mars 2022, 21:23
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Posté par Hoton Francois, dimanche 20 mars 2022, 12:45
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Posté par Chalet Alain, dimanche 20 mars 2022, 9:53
Plus de commentairesMarre de ces grosses cylindrées en ville !
On peut se demander la raison pour laquelle on reporte de plusieurs mois l’interdiction des euro-4
Il est étonnant qu'on ne relève pas l'effet protecteur des espaces verts. Dans notre rue c'est flagrant, la partie de la rue qui borde un espace vert (un grand jardin d'école) est moins polluée que l'autre partie, alors que la circulation est égale. Un argument de plus contre la bétonnisation des espaces verts (Donderberg, Josaphat, Chant des cailles, etc).
Les auteurs de cette enquête sont champions du monde en enfoncement de portes ouvertes. L’étape suivante, inspirée par Alphonse Allais, serait de construire les villes à la campagne
Cette étude ne fait que confirmer ce qu'on savait déjà. Si on veut réduire la circulation des voitures, il faut construire des transports en commun de qualité et en nombre et fréquences suffisants, au lieu de vilipender les automobilistes qui n'ont souvent pas d'autre choix que de prendre leur voiture. Ou perfectionner les voitures électriques et leurs systèmes de recharge. Ou développer des voitures à hydrogène. Ce sera probablement une combinaison de ces différentes solutions. Mais avec les andouilles pour lesquelles nous votons, cela prendra du temps, puisque ces andouilles veulent encore construire des centrales au gaz.