Guerre en Ukraine: Poutine liste ses exigences pour mettre fin à l’offensive, des couloirs humanitaires annoncés (direct)
Un camion-citerne rempli de carburant pour les voitures privées était en route pour Marioupol où la situation est particulièrement dramatique. Des milliers de civils sont parvenus à quitter la ville ces derniers jours à bord de leur véhicule. Mais beaucoup sont encore piégés.

Les autorités ukrainiennes ont annoncé l’établissement vendredi de neuf nouveaux corridors humanitaires à travers le pays afin de permettre aux civils de fuir les zones de combats de manière sécurisée.
« Les gens devraient pouvoir fuir la ville portuaire de Marioupol assiégée par la Russie en direction de Zaporijjia dans le nord-ouest », a indiqué la vice-première ministre ukrainienne, Irina Vereshchuk, dans un message vidéo. D’autres couloirs sont prévus comme dans la région de Sumi en direction de Poltava dans le centre de l’Ukraine.
Un camion-citerne rempli de carburant pour les voitures privées était en route pour Marioupol où la situation est particulièrement dramatique, poursuit Irina Vereshchuk. Des milliers de civils sont parvenus à quitter la ville ces derniers jours à bord de leur véhicule. Mais beaucoup sont encore piégés dans cette ville située au bord de la mer d’Azov, où il n’y a plus d’électricité, d’eau ou de chauffage depuis des jours. Selon Kiev, les convois d’aide n’y parviennent pas.
Echange entre Poutine et Erdogan
Ce vendredi, la BBC révèle que Vladimir Poutine a discuté avec le président turc Erdogan de la situation en Ukraine. Sans surprise le président russe a réitéré ses demandes initiales. Selon un conseiller du président russe, il souhaite que l’Ukraine reste « neutre » et ne devienne pas un membre de l’OTAN. Poutine souhaite également que le pays se soumette à un processus de désarmement et que la langue russe soit protégée dans le pays.
Enfin, Poutine a exigé – à nouveau – la « dénazification » de l’Ukraine. De même, il a exigé la reconnaissance par l’Ukraine de l’indépendance du Donbass et le fait que la Crimée est désormais un territoire russe que Vladimir Poutine a illégalement annexé en 2014.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
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Posté par Cornelis Michel, vendredi 18 mars 2022, 14:09
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Posté par Van Obberghen Paul, vendredi 18 mars 2022, 14:52
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Posté par Staquet Jean-Marie, vendredi 18 mars 2022, 14:51
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Posté par DUBOIS Daniel, vendredi 18 mars 2022, 12:55
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Posté par J.-M. Tameyre, vendredi 18 mars 2022, 12:30
Plus de commentairesEn tant que pays voisin, il n'y a aucune raison que le statut de la Bielorussie soit différent de celui de l'Ukraine. Si on démilitarise l'un, il faut démilitariser l'autre.
La neutralité d'un pays ne peut qu'être garantie par une armée nationale de défense à la taille conséquente, comme la Finlande ou la Suède. Une neutralité désarmée, ça n'existe nulle part. La Biélorussie est complètement inféodée à Poutine et s'il y en a un qui doit mouiller sa cullote, c'est bien Lukashenko. Parce que si le régime de Poutine s'effondre, il l'emportera dans sa chute. Et bien peu s'en plaindra.
Absolument. Mais manifestement, nous ne sommes toujours pas conviés à une quelconque table de discussion. Nous voilà en train de tabler sur les bons offices du succulent Erdogan... L'humiliation jusqu'au bout.
Couloirs humanitaires… en direction de Moscou seulement. Couloirs pénitentiaires oui. Quel guignol ce dictateur.
Poutler ne souhaite ni occuper l'Ukraine ni négocier. Il n'en a pas besoin : il a décidé de l'annihiler. C'est tellement impensable que beaucoup chez nous "ne comprennent pas". C'est indicible aussi. Il l'a fait à Grozny et à Alep. Il recommence, tout simplement.