Drame à Strépy-Bracquegnies: une sécurisation minimale, en phase avec l’esprit d’un folklore convivial
Le moment du ramassage se déroule dans un climat spontané, sous l’œil d’une sécurité organisée par les sociétés carnavalesques et non par la police. Une tradition que les adeptes du folklore tiennent à conserver, en dépit du drame de ce dimanche.


Aurait-on pu prévenir le drame de ce dimanche en encadrant les festivités à l’aide d’un dispositif de sécurité plus important ? Dans la région du Centre, où le traditionnel ramassage des gilles fait partie intégrante du folklore local, on se permet d’en douter. La coutume, qui veut que ces gilles convergent vers l’épicentre des festivités, au cœur de la ville ou du village, après avoir été cueillis chez eux par leurs camarades, se veut justement assez spontanée. « Et comme les gilles sont partout dans la ville à ce moment-là, c’est impossible de sécuriser l’ensemble du territoire », nous explique un gille de Binche, préférant ne pas être cité nommément. « Normalement, c’est à chaque groupe de gilles de s’autosécuriser, en tâchant de faire ralentir les voitures sur leur passage. Dans mon groupe, il y a ainsi une ou deux personnes qui sont en charge de la sécurité et de l’ordre routier. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Le journaliste pose des questions pointues ... les réponses données elles, devront sans doute évoluer.