Les transferts de données «boîteux» de Proximus à sa filiale américaine, TeleSign
Les données des appels internationaux des clients de Proximus sont transférées à sa filiale américaine, via son autre filiale, Bics. Objectif : fournir un « score de réputation » pour les grandes plateformes digitales (comme Microsoft). Un transfert de données vers les Etats-Unis non autorisé. Voire illégal, selon plusieurs experts.


Proximus transfère-t-il et traite-t-il illégalement, via ses filiales internationales Bics et TeleSign, les données à caractère personnel de ses clients ? La question est clairement posée par plusieurs experts en RGPD, jusqu’aux services juridiques internes de l’opérateur qui, selon nos informations à plusieurs sources, s’en étaient émus auprès du top management. « Ils avaient hurlé pour qu’ils ne le fassent pas, soulignant que c’était archi-boîteux… ».
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Cette "Sociéte" pratique l'extorsion de manière généralisée là où son monopole existe. Sans concurrence dans beaucoup de régions, ils ont tout le loirsir de pratiquer le gonflement illégal des prix en obligeant le "client" à payer sous la contrainte. Cette contrainte s'exerce par la menace de coupure d'internet et donc du télétravail. Aucune contestation démocratique possible ; le choix n'existe pas. Ces pratiques s'apprentent à de l'extorsion, ni plus ni moins. Dans u état moins laxiste (moins corrompu diront certains), ce genre de société auraient été dissolue sur le champ. Ceci étant clair, mettre Proximus et GDPR dans la même phrase, ca laisse présager de la suite ...
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Je n'aurais pas dit mieux David...