A l’approche du procès du 22-Mars, l’inquiétude de victimes grandit: «J’y pense chaque jour et chaque nuit»
Six ans après les attentats de Bruxelles et Zaventem, c’est une nouvelle étape qui se dresse face aux victimes : le procès pénal, qui doit débuter en octobre. Attendu par certains, redouté par d’autres. Parfois, un mélange de ces sentiments.


Le sixième anniversaire commémoratif des attentats du 22 mars 2016 intervient, ce mardi, à un peu plus de six mois du début du procès. Celui-ci doit commencer le 10 octobre avec la composition du jury populaire ; une grande différence avec le procès qui se tient depuis l’année dernière à Paris pour les attentats de novembre 2015, commis par la même cellule terroriste.
« Cela va être un plus grand “show” que le procès de Paris, considérant la formation du jury » (non composé de professionnels), prédit Pascal, un homme blessé à Zaventem. « Il y aura beaucoup plus de victimisation secondaire vu que chaque petit détail, même les autopsies, sera montré. Même lorsque ces détails sont très privés… La misère, les dommages sont considérés comme une victoire dans l’esprit terroriste », craint cette victime de 54 ans.

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