Ecoles: la détresse des directeurs du secondaire libre
Les directeurs et directrices de l’enseignement secondaire catholique se réunissent en assemblée générale ce mercredi. Une première depuis 15 ans pour dénoncer leur détresse face au rythme des réformes et l’absence de concertation.


Une lettre de dix pages signée par 350 directeurs et directrices de l’enseignement secondaire catholique. La Féadi (Fédération des associations de directeurs de l’enseignement secondaire catholique) a fait part de son malaise actuel à la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS), au ministre président, Pierre-Yves Jeholet (MR), ainsi qu’aux représentants des différents partis. Une assemblée générale, la première depuis une quinzaine d’années, à laquelle a été convié tout ce petit monde est organisé ce mercredi. En toile de fond, la surcharge administrative, la « fièvre de la réforme » et les craintes par rapport à l’avenir de l’enseignement. Pour Alain Koeune, président de la Féadi et directeur du Collège Notre-Dame de Bellevue à Dinant, « les directions sont les simples exécutants de réformes décidées par les politiques. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Un seul réseau: cela permettra des économies de dizaines de millions et évitera les pièges et discriminations dont se plaignent les différents réseaux.
Cette ministre est une catastrophe, elle pense plus à son image politique qu'au but à atteindre. Sa gestion de la pandémie était déjà une catastrophe et maintenant elle joue le coup médiatique avec sa réforme des rythmes scolaire qui n'en n'est pas une et se moque complètement de la vie de la société et des difficultés des parents.
Un vrai foutoir l'école depuis que j'ai terminé mes études secondaires. Pourtant, ce serait assez simple de revenir à un modèle d'avant 1950 ou on fabriquait de bons élèves, aujourd'hui, ce sont plutôt des cancres et on dirait que le staff suit la même pente.
"entre le moment où elle sera votée au Parlement et son entrée en vigueur, il ne s’écoulera que quelques mois." Evidemment, si on attend que la loi annoncée il y a deux ans soit tout à fait votée pour prévoir ... Anticipation, le maître-mot. Ceci dit, le vrai problème est la différence de traitement entre le prof et le directeur, vu le travail et les responsabilités de celui-ci.