La Défense reçoit un milliard d’euros supplémentaire du gouvernement

La Belgique investit dans son armée et va encore le faire dans les prochaines années.

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A la veille du sommet de l’Otan qui s’ouvre ce jour à Bruxelles, il fallait cependant un geste fort car la Belgique est régulièrement critiquée par ses partenaires, notamment les Américains, pour ne pas atteindre des investissements militaires à hauteur des 2 % de son PIB même si la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a obtenu du gouvernement qu’ils monteront jusqu’à 1,54 % d’ici la fin de la législature. Mercredi soir, un nouveau pas vient d’être franchi, comme l’annonce L’Echo ce jeudi. Le conseil des ministres restreint, le kern, s’est en effet accordé pour investir un milliard d’euros de plus dans la Défense d’ici la fin de la législature. Une information confirmée par le cabinet de la ministre ce jeudi après-midi.

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Ce milliard d’euros ne permettra pas d’atteindre les 2 % du PIB réclamés à cor et à cri par l’Alliance et par plusieurs partis politiques belges mais il permettra d’avancer dans la modernisation et la remise à niveau de la Défense. De quelle façon ? Ce budget doit permettre d’améliorer la réactivité et l’efficacité opérationnelle de notre armée, comme le souhaite la ministre de la Défense. Cet effort vient compléter une croissance déjà obtenue de 1 milliard d’euros depuis 2020 et la mise en place du gouvernement. Cet engagement permet de renforcer le travail de reconstruction initié depuis le début de la législature.

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Concrètement, les sommes vont se répartir de la façon suivante. « Une enveloppe de 450 millions d’euros sera débloquée en 2022 », détaille le cabinet de la ministre. « Elle représente une augmentation de plus de 10 % du budget de cette année. Pour les années 2023 et 2024, le montant s’élèvera à 275 millions sur base annuelle, soit 1,26 % du PIB actuel. »

A quoi cet argent va-t-il servir ? « Cette enveloppe supplémentaire permet l’injection de moyens sur quelques lignes d’efforts telles que les stocks de munitions et la disponibilité opérationnelle des systèmes d’armes telle que la flotte de véhicules blindés », poursuit le cabinet de la ministre de la Défense. » Ces montants permettront aussi d’améliorer l’équipement et la protection des soldats sur le terrain.

Enfin, suite aux lacunes observées ces derniers mois, le renseignement et la cybersécurité vont aussi profiter de cette nouvelle manne. Les moyens d’échanges d’informations entre services au sein de la Défense vont être améliorés. « Ceci est destiné à renforcer l’efficacité des systèmes de communication et d’échange d’informations, en ce compris du service de renseignement militaire et la capacité cyber », ajoute le cabinet qui conclut que la résilience ne sera pas oubliée et que les infrastructures seront aussi améliorées.