Il y a quinze ans dans le journal «Le Soir» : «Sous-marin russe en péril: la course contre la mort»
Combien de temps reste-t-il aux sauveteurs pour délivrer les 116 hommes bloqués par 108 mètres de fond? Le pronostic est pessimiste.

Depuis dimanche, en mer de Barents, quelque part entre l'extrême nord de la Russie européenne et de la Norvège, le scénario ressemble à ceux qui font le sel des films catastrophe.
La tragique réalité d'un drame humain en plus: les 116 membres d'équipage du sous-marin russe Koursk sont prisonniers du submersible qui a été contraint de s'échouer par 108mètres de fond, à la suite d'une explosion dans le premier compartiment à torpilles (l'explication la plus probable) ou d'une collision avec une mine ou un autre bâtiment (une hypothèse peu plausible, longtemps avancée par la marine russe).
Le Koursk est un sous-marin récent, à propulsion nucléaire, armé de 24 tubes lance-missiles. Mais aucun risque lié au combustible n'était à craindre à très court terme: les matières fissiles bénéficient d'une excellente protection que l'accident ne semble pas avoir endommagée. En outre, les missiles du Koursk n'étaient pas porteurs de têtes nucléaires.
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