Mali: comment la parole dissidente s’autocensure sous la férule de la junte
La junte au pouvoir à Bamako verrouille toujurs davantage la liberté d’expresion. Le revirement diplomatique des militaires en faveur de la Russie n’y est pas étranger. Les opposants, par prudence, préfèrent garder le silence.

Bamako ne répond plus. Au bout du fil, il est de plus en plus difficile d’interviewer des activistes, des opposants politiques ou des diplomates étrangers. Souvent, ils se confondent en excuses avant de raccrocher, craignant que leur parole ne les mette en danger. Après deux coups d’Etat en août 2020 et mai 2021, le Mali est en proie à un contrôle de plus en plus aigu de la parole publique. Dernier rétrécissement en date, la suspension, le 17 mars, de la diffusion de Radio France International (RFI) et de la chaîne de télévision France 24 dans tout le pays.

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