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Seraing esquisse l’après-Mathot

L’arrêt de la cour d’appel de Liège, condamnant Alain Mathot pour corruption, laisse Seraing orpheline d’une dynastie qui a régné de 1977 à 2018. Quelle empreinte a-t-elle laissé sur la cité de fer et quel avenir sans les Mathot ?

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 6 min

Avachi dans son fauteuil, dans cette pièce trop grande pour lui, Francis Bekaert (65 ans), bourgmestre (PS) improbable de Seraing, né du renoncement d’Alain Mathot à trois mois du scrutin 2018, et de l’impossibilité à s’entendre des deux jeunes prétendantes (Deborah Géradon et Laura Crapanzano), est la personne idéale pour faire le bilan des années Mathot. Il est entré en politique grâce au père, et a servi fidèlement le fils. Sa présence dans ce bureau trop grand marque pourtant le début de la fin des années Mathot. Son mayorat servira de transition entre la dynastie Mathot et la prochaine génération. Il le sait, même s’il fait parfois mine de vouloir continuer. « Un jour, on m’a dit : “Francis, c’est comme Jean XXIII, un pape qu’on n’attendait pas mais dont on a reconnu le travail une fois parti”  », dit-il sur un ton goguenard.

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