Réfugiées ukrainiennes, Lesya et Anna n’ont que leur portable pour garder le contact avec leur famille en Ukraine
Réfugiées à Hévillers, en Brabant wallon, elles ont cinq à six fois par jour un contact visuel grâce à l’application Viber. C’est leur seule manière de se rassurer, à défaut de pouvoir serrer leurs proches dans les bras.


Des lits allongés le long des murs. Un meuble pour ranger des vêtements, deux chaises dans ce qui doit servir de salon-salle à manger. Le strict minimum. Nous sommes dans une maison de village de Hévillers, au cœur du Brabant wallon. Quatre jeunes filles sont assises, nous sourient et nous disent « bonjour » en français le sourire aux lèvres. On aimerait pouvoir répondre et elles nous font répéter « dobryj den », la formule classique pour se saluer l’après-midi. La glace tombe. Des adultes sortent de la cuisine, après avoir rangé les courses du jour. Les mines sont lasses. Et lourdes de l’exil, de la famille qui est restée au pays, du temps qui passe trop lentement et de l’espoir de pouvoir un jour retourner dans leur village. Mais conscientes aussi de la chance de pouvoir vivre sans la crainte de voir des bombes détruire à n’importe quel moment ce qu’ils ont de plus cher.

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