«Le paquebot»: embarquement immédiat
La seule croisière du Georges Philippar fut, en 1932, un aller sans retour. Pierre Assouline la reconstitue dans son roman.

La croisière s’amuse, oui, mais avec bien des nuances dans Le paquebot, nouveau roman de Pierre Assouline qui y refait un portrait admiratif d’Albert Londres après lui avoir consacré une biographie en 1989. « Un parfait aventurier, du moins en apparence. Et, derrière, une sourde inquiétude, une lassitude, une gravité adroitement masquée par les mots d’esprit, la bonne humeur, les coups de pied dans la fourmilière et la dérision à l’égard des puissants et des notables, avec ce qu’il faut d’ironie et de sarcasme pour se défendre. »
Oui, mais… le Georges Philippar, sur lequel Albert Londres avait embarqué en Chine pour rentrer en Europe, chargé de la matière d’articles sur la Chine qu’il annonçait comme de la dynamite, fut comme on sait le tombeau du célèbre journaliste. Qui, tout à son travail d’écriture, frayait peu avec les autres passagers parmi lesquels le narrateur du roman, Jacques-Marie Bauer, libraire spécialisé en ouvrages rares. Il aurait aimé en savoir plus. Nous aussi.

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