Présidentielle 2022: une droite divisée livre son baroud d’honneur à Paris
Au terme d’une campagne chaotique, Valérie Pécresse a jeté ce dimanche toute son énergie dans un dernier meeting parisien. Mais « l’après » est déjà dans toutes les têtes.


Un grand pavillon meublé d’écrans géants vantant son slogan : « Le courage de faire ». Un parterre de quelques milliers de supporters qui scande « Valérie présidente ! ». Des militants qui font encore semblant d’y croire alors que les intentions de vote ne franchissent plus la barre des 10 %. « Les sondages ne reflètent pas l’opinion mais contribuent plutôt à l’orienter », veut croire Chiara, 24 ans, qui vient d’achever des études de sciences po.
Après un meeting raté au Zénith de Paris, mi-février, Valérie Pécresse n’avait pas choisi par hasard ce dimanche la porte de Versailles pour y tenir son dernier grand rendez-vous dans la capitale avant le premier tour. Le lieu est un symbole de victoires. Avant d’être élu en 2007, Nicolas Sarkozy avait orchestré ici un grand happening qui reste comme un totem dans l’histoire de la droite.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Le programme de Mme Pécresse est intéressant, il a d'ailleurs été largement repris par M Macron. Mme Pécresse est entourée de compétences. Mais son problème paraît plutôt personnel: elle manque d'empathie et de sincérité, et surtout: elle n'a pas de culture générale. Elle fait penser à Ségolène Royal qui rencontrait le Hamas à Beyrouth sans savoir que c'est une organisation terroriste, et qui pensait que l'énergie électrique en France n'était qu'à 15 % nucléaire (elle l'est de l'ordre de 70 %). Mme Pécesse suggérait de renvoyer l'ambassadeur du Mali sans savoir qu'il n'y en a pas. Et puis, reprendre le principe du "cordon sanitaire" contre l'extrême droite (au fait, c'est quoi?) la prive de toute perspective de rassembler la droite (plutôt les droites), ce que Ciotti aurait pu faire. La campagne de Mme Pécresse est catastrophique.