Guerre en Ukraine: «Boutcha ne sera pas le seul tournant» de ce conflit
Les images de centaines de cadavres de civils ukrainiens dans les environs de Kiev ont provoqué une émotion considérable. De quoi permettre à la justice de se rendre dans des délais raisonnables ?


Comment qualifier la séquence atroce de Boutcha ? Les Occidentaux ont appelé ce lundi à enquêter sur les « crimes de guerre » imputés aux soldats russes dans la région de Kiev, démentis en bloc par Moscou mais qualifiés de « génocide » par l’Ukraine. Si l’émoi est compréhensible, Céline Bardet, juriste et enquêtrice criminelle internationale qui a débuté sa carrière au TPIY - Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie - s’interroge : les conditions sont-elles réunies pour mener une enquête sérieuse ?
Est-ce que vous qualifieriez la découverte des images de Boutcha de « tournant » de la guerre ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Je propose que Leroy Merlin fournisse le bois pour les cercueils des victimes de Boutcha et autres.
N'y a-t-il pas un code de déontologie à l'ONU qui oblige un membre impliqué dans un conflit à se retirer de la discussion ? Selon l'adage qu'on ne peut être à la fois juge et partie. Je crois hélas connaître la réponse. Les pays créateurs de l'ONU ne tenaient pas à ce que ce grand machin puisse se mêler de leurs affaires.
Les critiques sur la rapidité à vouloir documenter les crimes est étonnante. Dans n'importe quelle enquête, les premières heures sont déterminantes. Après, la scène de crime peut être modifiée et les preuves disparaissent. Il semble qu'il y a donc bien urgence à rassembler un maximum d'éléments sur ces atrocités, même si leurs auteurs ne seront peut-être jamais jugés.