La rando, une affaire qui colle aux souliers

N ous fonctionnons sans subside, affirme Jean-Pierre Beeckman. C’est un avantage. Cela nous donne pas mal de liberté. Quand nous voulons faire un nouveau topoguide, nous le faisons tout simplement. » Le président de l’ASBL Les Sentiers de grande randonnée en a ainsi déjà vu naître pas mal sous ces yeux des ouvrages du genre. À Bruxelles et en Wallonie, 5.000 kilomètres sont désormais balisés et repris sous la forme d’itinéraires dûment retranscrits dans les fameux topoguides dont l’ASBL a fait, depuis plusieurs décennies, son produit phare. « C’est notre seule source véritable de revenus. Certes, nous percevons annuellement des cotisations de nos membres. Mais le montant de celles-ci sert à couvrir les frais liés à la revue trimestrielle que nous réalisons aussi. »