La méfiance envers les USA nourrit les réticences de l’Amérique latine
Entre opposition à l’impérialisme américain et pragmatisme économique, le cœur des latinos balance.


Dans le camp progressiste latino-américain, personne n’a oublié le soutien apporté par les Etats-Unis, dans les années 70, aux dictatures qui ont écrasé toute tentative d’instaurer un pouvoir de gauche, du Brésil au Chili en passant par la Bolivie ou le Paraguay.
Difficile donc pour de nombreux dirigeants et de larges pans de l’opinion de soutenir les USA quand ils condamnent fermement la guerre déclenchée par Moscou. Cette gauche latino voit aussi dans la Russie – et dans la Chine – des partenaires pour construire le monde multipolaire auquel elle aspire, à l’opposé de l’ex-domination sans partage de Washington sur la région.
Le pouvoir de Poutine n’a pourtant pas grand-chose de progressiste…

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Faudra se souvenir de tous ceux qui soutiennent Poutine ! Aucune guerre n'est propre mais ce qui se passe ici en 2022 est le paroxysme ! Des barbares !!