Enseignement supérieur: la pandémie a bien eu des effets durables sur le niveau des étudiants
Après deux années perturbées, les élèves de secondaire devenus étudiants sont-ils bien préparés pour le supérieur ? Les résultats des tests à l’entrée ne rassurent pas.


Comment se comportent les étudiants fraîchement débarqués à l’université ? La question se pose évidemment à chaque rentrée académique mais elle prend davantage de sens en cette année 2021-2022. Les nouveaux inscrits appartiennent en effet à une génération d’élèves qui ont passé leurs 5e et 6e secondaires sous le règne du covid entre interruptions des apprentissages, cours à distance, enseignement en demi-classes et masques pour tous.
A partir de là, la question que se posent les pédagogues s’impose : ces élèves ont-ils le bagage suffisant pour aborder une première expérience universitaire ? Un morceau de la réponse est connu depuis fin janvier mais gardé jalousement sous le boisseau par les universités qui rechignent toujours à communiquer les résultats, même anonymisés.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Si dans le secondaire, on enseignait plus et évaluait moins, les étudiants seraient mleux formés.
Et cela ne fait que commencer. Le Pacte d'excellence défendu pas des leaders syndicaux, des pseudo-pédagogues et des politiques contre une majorité de gens du terrain va renforcer la déglingue généralisée. Faire de nos futurs citoyens, plus encore qu'hier, des consommateurs enthousiastes qui ne se formaliseront pas des salaires minables de certaines professions et des baisses d'impôts des riches et des ultra-riches, avec la bénédiction des élites technocratiques et des experts qui savent. Et demain on s'étonnera de votes de désespoir ou de rejet pour Trump ou Le Pen...
Un nivellement par le bas hélas, qui a déjà débuté depuis des années surtout dans l'enseignement francophonne
Rien de bien nouveau sous le soleil. La pandémie n'explique pas tout. Presque rien d'ailleurs. L'à peu près et le "c'est déjà bon" triomphent un peu plus chaque année depuis des lustres.