Violence dans le couple: les 30-49 ans sont les plus concernés
L’Institut National de Criminalistique et de Criminologie a mené une vaste recherche sur les violences entre partenaires intimes. Un des constats : plus on est défavorisé, plus on risque de se retrouver en détention préventive. Et moins la justice se tournera vers la médiation.

Intitulée « Violences entre partenaires : impact, processus, évolution et politiques publiques en Belgique » et tout fraîchement terminée, l’étude chapeautée par l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC) et financée par Belspo (Service public de programmation de la Politique scientifique fédérale) a mobilisé une petite dizaine d’experts. Ceux-ci se sont notamment posé la question des connaissances scientifiques relatives aux homicides entre partenaires et pour ce faire, Xavier Rousseaux, chercheur du FNRS au Centre d’histoire du droit et de la justice (CHDJ), et Jean-Paul Sanderson, chercheur au Centre de recherches en démographie, tous deux de l’UCLouvain, ont récupéré et analysé une série de données statistiques de 1886 à 2016. On y constate que chaque année, périodes de guerre exceptées, les morts violentes constituent moins de 10 % de la mortalité ; 2 à 3 % des décès sont des homicides, ce qui représente en Belgique entre 150 à 200 homicides par an.

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