Le BAm accueille une belle et importante rétrospective de son peintre fétiche.
Article réservé aux abonnésPar Danièle GillemonTemps de lecture: 5 min
D
e terre et de ciel coiffe d’un titre on ne peut plus adéquat l’œuvre d’Anto-Carte (1886-1954) telle qu’elle se manifeste après la Première Guerre, enracinée dans la vie des paysans borains et dans une religiosité dont le mystère n’est pas entièrement élucidé. Fusion étonnante, aujourd’hui encore, du sacré et du social, on y a vu parfois, notamment dans la fameuse pietà de 1918 au cœur de l’exposition, une manière de proclamer le silence sinon l’absence de Dieu. Une projection légitime mais un peu radicale dans la mesure où le peintre ne cesse de recourir à l’iconographie chrétienne du début à la fin et où ce recours s’accentue après 1930 avec des tableaux qui perdent leur sève humaniste et leur ampleur poétique au bénéfice d’une vision édifiante où les madones à l’enfant semblent tourner en boucle.
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Après avoir été restaurée par le musée, la Rijmbijbel de Jacob van Maerlant, plus ancienne traduction de la Bible en néerlandais aux 159 enluminures, peut enfin être exposée au public. Un manuscrit qui aurait bien pu conduire son auteur au bûcher.
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