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Nordin Jbari à la veille du choc Anderlecht-La Gantoise en Coupe de Belgique: «Cette finale est un tournant pour Vincent Kompany»

Le jour J approche. Lundi, Vincent Kompany pourrait remporter son premier trophée en tant qu’entraîneur. Selon Nordin Jbari, l’emprise psychologique de l’ancien joueur de Manchester City sur son groupe devrait faire la différence face à des Buffalos revanchards.

Temps de lecture: 4 min

Pour Nordin Jbari, ancien joueur d’Anderlecht et de La Gantoise, les Mauves partent favoris en finale.

Nordin Jbari, quelle est votre analyse de la saison des Mauves ?

Elle est faite de hauts et de bas. Mais au final, la mission est réussie avec une qualification pour les Champions’ Playoffs et l’accession en finale de Coupe de Belgique. Maintenant, il est compliqué d’affirmer que le RSCA est en construction dans le sens où, chaque année, le Sporting perd ses attaquants. La saison dernière, il y avait Nmecha, mais ce dernier n’est pas resté. Cette saison, on retrouve Zirkzee et Kouamé qui s’en iront également. Bref, Anderlecht repart constamment à zéro.

Qu’à cela ne tienne, le jeu proposé est parfois chatoyant.

C’est l’un des foots les plus agréables à voir. Je me souviens notamment d’une fantastique première période face à Charleroi. Le bémol, c’est le fait qu’Ait El Hadj n’a pas su poursuivre sur sa lancée de la saison dernière. Il faut dire qu’à la mi-saison, Kompany a dû changer son fusil d’épaule dans le sens où la pression s’intensifiait. Il croit toujours aux jeunes, mais avait surtout besoin d’une équipe-type pour gagner en régularité. Je trouve d’ailleurs qu’il évolue par rapport à son groupe. Avec Nmecha, il jouait avec un avant. À présent, il en met deux.

Du côté de Gand, il faudra se satisfaire des Europe Playoffs…

Les Buffalos ont réalisé un très mauvais début de saison. Ensuite, le départ de Tarik Tissoudali à la CAN a compliqué les choses. Je pense que si le Marocain était resté, les Gantois auraient fini dans le top 4. En effet, sa présence bonifie le jeu de Laurent Depoitre. Et avec une telle paire d’attaquants toute la saison, Gand aurait fait la différence.

Cela signifie qu’Anderlecht vous a laissé une meilleure impression que La Gantoise jusqu’ici ?

Globalement oui dans le sens où les Mauves se sont montrés plus constants. C’est assez paradoxal à dire quand on voit comment les Buffalos sont parvenus à finir la phase classique en boulet de canon…

Les Mauves sont vos favoris en finale de Croky Cup ?

En effet, le RSCA part avec un petit avantage. Cette apothéose se jouera au niveau des entraîneurs. Hein Vanhaezebrouck a l’expérience des moments importants en Belgique. Mais Vincent Kompany dispose d’un vécu encore plus impressionnant. De plus, il a une telle emprise sur son groupe qu’il est capable de faire la différence psychologiquement.

Ce qui est important déjà dans la préparation d’un tel rendez-vous…

Clairement. Kompany sait gérer la pression et est capable de conseiller au mieux ses joueurs. Je pense que cette finale peut devenir un tournant dans sa carrière de coach. Vincent peut remporter un premier trophée et cela peut encore davantage le booster dans son travail au quotidien.

C’est déjà l’heure du pronostic…

Succès 2-1 des Mauves.

De quoi donc booster leur moral en vue des PO1 !

Évidemment, mais également pour donner encore plus d’aura à la carrière d’entraîneur de Vincent Kompany.

Ce dernier possède-t-il les clés de la réussite du futur anderlechtois ?

Très difficile à dire dans le sens où, comme il n’y a pas beaucoup d’argent, les projets ne sont ni à moyen ni à long terme. Il est nécessaire de se montrer plus intelligent dans la construction du noyau afin de travailler davantage sur la longueur avec un même fil conducteur.

Du côté gantois, la Coupe de Belgique peut-elle sauver la saison ?

Clairement. Raison pour laquelle il y aura davantage de pression sur les épaules des Buffalos que sur celles des joueurs du Sporting.

Pour terminer, dans quel club avez-vous les meilleurs souvenirs, vous qui avez évolué tant à Gand qu’à Anderlecht ?

J’ai eu la chance de jouer mon premier match en D1A au Sporting, là où je me suis entraîné avec des personnalités comme Luc Nilis ou encore Marc Degryse. Mais c’est véritablement le club gantois qui m’a donné une chance avec Lei Clijsters. Ce coach, je lui dois énormément. Trois mois après mon arrivée, je figurais dans la sélection des Diables rouges.

 

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