Caroline Désir donne des indications sur les examens de fin d’année et les retards d’apprentissage
Ce mardi, c’est la reprise de l’école après ces vacances de Pâques. L’occasion pour la ministre de se pencher sur les examens à venir et les retards d’apprentissage qui se font encore sentir suite à la crise sanitaire.

C’est la dernière ligne droite avant les examens de fin d’année. Caroline Désir, la ministre de l’Enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles était l’invitée de La Première ce mardi matin.
La crise sanitaire a empêché les élèves des écoles de Belgique de suivre un programme scolaire linéaire. Cela a créé des difficultés et des retards d’apprentissage pour certains. Les écoles ont alors fait le choix de la bienveillance, maître-mot de la ministre Désir, et ont laissé passer certains retardataires à l’année supérieure, vu les circonstances d’enseignement. Cette année aussi la crise sanitaire a encore fait des dégâts en termes d’apprentissage. Entre septembre et décembre/janvier, les professeurs se sont concentrés sur « l’essentiel », les points de programme qu’il faut absolument aborder pour passer à l’année supérieure. Pour cette raison, la bienveillance et la compréhension resteront de mise en fin d’année, lors des délibés.
« Certains élèves ont beaucoup souffert de ces trois dernières années de crise. Il y a encore des retards d’apprentissage. Ce n’est pas parce que les contaminations diminuent que les retards pédagogiques s’améliorent eux aussi », a expliqué la ministre de l’Enseignement.
Le CEB, le CESS et le CE1D ont été réalisés sur base de ces matières « essentielles ». La ministre estime que si certains points de matière n’ont pas été abordés, contrairement aux programmes d’avant covid, les élèves savent sur quoi se concentrer pour la fin de cette année.
Pour réussir le CEB sans stress, « Le Soir » vous propose une série d’exercices pour réviser. Testez-vous dès maintenant en 20 questions :
Les élèves réfugiés ukrainiens
Comment se préparer à l’arrivée de tous ces élèves ukrainiens ? « Cela a déjà commencé, affirme Caroline Désir. Il y a quasiment 1.300 élèves inscrits dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce sont en tout cas les chiffres d’avant Pâques. On s’attend à ce que cela continue à progresser, mais il est difficile de savoir de combien d’enfants exactement. »
« Ils sont majoritairement accueillis dans des classes ordinaires, ou alors avec un dispositif spécial avec un enseignement supplémentaire pour renforcer leur apprentissage du français. Certains ne parlent en effet ni anglais, ni français. Les défis pédagogiques sont importants. »
« On constate une concentration importante à Bruxelles. C’est logique, car les réfugiés arrivent par les grandes villes. Environ 500 des élèves sont dans la capitale. Mais on ne gère pas cette répartition. C’est le logement dans lequel ils sont accueillis qui va déterminer l’école dans laquelle ils vont suivre un enseignement. »
La ministre réagi par rapport au fait qu’il y a environ 10.000 enfants ukrainiens qui sont arrivés en Belgique, et pourtant seulement 1.300 dans les écoles. « Beaucoup d’entre eux souhaitent retourner dans leur pays (après la guerre). Des frères et des pères sont toujours sur place en Ukraine. Le pays propose un enseignement à distance pour les petits ukrainiens. »
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Les réfugiés "arrivent par les grandes villes", à qui la faute... tout est organisé pour leur imposer un passage dans les "grandes villes" à commencer par Bruxelles (et sa plate-forme d'identification!)!... par ailleurs, ils viennent la plupart de "grandes citées" et souhaitent y rester!
Et pour les élèves au Jury Central ???
Comme chez Jacques Martin : Tout le monde a gagné ! Et on parle du redressement de la Wallonie !