Xavier Rousseaux: «Le viol dissout l’identité de l’adversaire»
Le viol comme arme de guerre s’est imposé à partir du XXe siècle, une fois que les populations civiles se sont retrouvées prisonnières de la nasse des combats.

Le viol est aussi vieux que la guerre. Mais le viol en tant qu’arme de guerre, fondé sur une politique planifiée comme moyen de combat et de soumission, est somme toute assez récent.
Xavier Rousseaux (FNRS, UCLouvain) rappelle que le viol de guerre n’est pas un « phénomène universel et intangible ». « Bien sûr », rappelle-t-il, « le viol a toujours existé. Mais tant que les guerres étaient généralement limitées aux combats entre militaires ou entre factions armées, il ne constituait pas une arme collective en soi. »

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