Guerre en Ukraine: pourquoi le nombre de réfugiés est en chute libre en Belgique
Durant le week-end pascal, à peine 200 réfugiés se sont enregistrés au Heysel, contre plus de 2.000 lors du pic de la vague, à la mi-mars. Le « scénario du pire » envisagé par les autorités, à savoir trouver 200.000 places d’accueil avant l’été, a été réduit de moitié.


Le calme règne depuis plusieurs jours au Palais 8 du Heysel. Les guichets d’enregistrements pour les réfugiés ukrainiens sont toujours ouverts mais les immenses files qui avaient fait l’ouverture des journaux télévisés, il y a un mois, se sont volatilisées. Un constat visuel qui se confirme dans les chiffres publiés par l’Office des étrangers. Les samedi 16 et lundi 18 avril, ils n’étaient qu’un peu plus de 200 à s’être présentés pour introduire une demande de protection temporaire, soit dix fois moins qu’au pic de la mi-mars. Un chiffre qui repartait néanmoins légèrement à la hausse mardi. « Nous avons réduit de moitié le nombre de guichets », indique Dominique Ernould, la porte-parole de l’Office. Mais il n’est pas question de fermer les bureaux créés dans l’urgence au Heysel à ce stade : « Nous restons très prudents car une deuxième vague est toujours possible avec des chiffres qui remonteraient très forts. On veut rester préparés à cette éventualité. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Panique habituelle chez nos gouvernants incapables. Gouverner, c'est prévoir et la prévision, ils n' en connaissent le terme que pour la météo.